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Aucune des 19 écoles d’ingénieurs sous tutelle MENESR et passées aux RCE, exceptée l’Ensi Bourges, n’avait de fonds de roulement inférieur au seuil minimal de 30 jours de fonctionnement, fin 2013. Pour 9 d’entre elles, il était de plus de 90 jours. Le niveau moyen est de 85 jours et le montant total, fin 2013, des fonds de roulement de ces écoles s’élevait à environ 183 M€, selon les calculs effectués par AEF (1), à partir des données publiées dans le PAP (projet annuel de performances) de la Mires, annexé au PLF 2015. Pour les 8 grands établissements RCE, les données sont les suivantes : un seul sous la barre des 30 jours (EPHE), un seul au-dessus de 90 jours (Collège de France) et un niveau moyen de 57 jours. AEF compare également, via un graphique, la situation des universités, des écoles d’ingénieurs et des grands établissements au regard du niveau de leur fonds de roulement.
Le rapport de la commission des Finances de l’Assemblée nationale sur le PLF 2015, enregistré le 9 octobre 2014, détaille les mesures pour 2015 prises dans le cadre du "plan d’économies de 50 milliards d’euros"
La Dgesip présente, dans un document de travail daté du 30 septembre qu’AEF s’est procuré, les évolutions du modèle d’allocation des moyens des établissements d’enseignement supérieur qu’elle envisage pour le budget 2015. Le nouveau modèle "conforte la globalisation des moyens des établissements et respecte leur autonomie budgétaire. Il fonctionne en référence à des clés de répartition pour chacun des indicateurs retenus." L’un des principaux changements apportés au modèle Sympa, mis en place depuis 2008, est l’intégration dans le modèle, en plus du fonctionnement, de la masse salariale. La Dgesip propose d’en "sanctuariser" 70 % et d’en "réinterroger" 30 % au regard des indicateurs d’activité et de performance, qu’elle souhaite aussi faire évoluer. Ces premières pistes seront soumises la semaine prochaine à la CPU et la Cdefi et un modèle stabilisé devrait être présenté en novembre.
Dépêche mise à jour le 02/10 à 12h30
Le budget 2015 de l’enseignement supérieur et de la recherche augmente de 0,16 % par rapport à 2014, atteignant ainsi 23,05 milliards d’euros, selon le dossier de presse du MENESR, rendu public le 1er octobre 2014. Cette augmentation se traduit par une enveloppe supplémentaire de 45 millions d’euros, ainsi que l’avait annoncé Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le 24 septembre (lire sur AEF). Le ministère prévoit de financer l’équivalent de 1 000 créations d’emplois dans les établissements. Il annonce une hausse de 1,7 % des crédits alloués à la vie étudiante (+42 millions d’euros), qui s’établissent à 2,5 milliards d’euros. Les budgets dédiés à l’enseignement supérieur, soit 12,79 milliards d’euros, et à la recherche (7,76 milliards d’euros) "sont globalement stables".