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"Le renseignement pénitentiaire doit devenir un acteur à part entière de la communauté du renseignement", affirme le député UMP de l’Yonne, Guillaume Larrivé, dans son rapport pour avis sur le budget de l’administration pénitentiaire pour 2015, intitulé "Pour un plan global antiradicalisation islamiste en prison" et rendu public jeudi 23 octobre 2014. "Treize personnels au plan national ne peuvent superviser et combattre efficacement le risque de radicalisation dans 189 établissements pénitentiaires au sein desquels sont incarcérés 68 000 détenus", souligne-t-il, estimant "vital que les effectifs du renseignement pénitentiaire soient renforcés aux échelons national, interrégional et local". Le député formule 20 propositions "pour agir avec efficacité et détermination contre la radicalisation islamiste à l’œuvre dans les prisons".
"Il convient […] de compléter notre législation" pour lutter contre la radicalisation et les filières terroristes, indique Bernard Cazeneuve, dans une communication présentée au conseil des ministres, mercredi 3 juin 2014. Le Parlement "sera saisi à l’été" sur "plusieurs points essentiels" : "l’interdiction des départs de ressortissants français majeurs liés à des activités terroristes" et "la capacité juridique des services français à mettre en œuvre des techniques d’investigation et des modalités d’exploitation de données qui ne leur sont pas encore ouvertes". Au 30 mai 2014, "près de 320 individus (français ou résidant en France) combattaient en Syrie". 126 "signalements utiles" ont été effectués via le numéro d’appel lancé fin avril 2014.
"Le parcours de Mehdi Nemmouche conduit une nouvelle fois à s’interroger sur la place de la prison dans un processus de radicalisation", indique sur son blog le président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas, lundi 2 juin 2014. Le député PS du Finistère revient sur l’arrestation à Marseille du tueur présumé de quatre personnes au musée juif de Bruxelles, vendredi 30 mai 2014. Dans une interview sur Europe 1, lundi 2 juin, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve pointe pour sa part la problématique de "la diffusion d’une pensée radicale" en prison. Il précise qu’il travaillera sur ce point "en liaison avec Christiane Taubira". La ministre de l’Intérieur belge, Joëlle Milquet, souhaite quant à elle "plus que jamais faire de la lutte contre le radicalisme et le terrorisme une priorité politique et budgétaire, nationale et européenne".
« L'introduction d'objets interdits constitue le talon d'Achille des établissements pénitentiaires », affirme le député UMP du Nord, Sébastien Huyghe, lors de l'audition de la ministre de la Justice par les commissions des Finances et des Lois de l'Assemblée nationale sur le projet de loi de finances, jeudi 24 octobre 2013 (AEF Sécurité globale n°462268). Il propose de « permettre à des agents pénitentiaires d'avoir la qualité d'agent de police judiciaire, afin de pouvoir intervenir en dehors des établissements pour appréhender les auteurs de projection ». Dans son projet d'avis sur les crédits du programme « administration pénitentiaire », le rapporteur pour avis de la commission des Lois avance ainsi quatorze propositions pour améliorer la sécurité des établissements pénitentiaires.
« L'incarcération marque-t-elle une étape décisive dans le processus de radicalisation d'un individu ? » s'interroge le sénateur Jean-René Lererf (UMP, Nord) dans son avis sur le budget de l'administration pénitentiaire prévu dans le projet de loi de finances 2013, publié jeudi 22 novembre 2012. « La prison peut incontestablement favoriser la rencontre entre des personnalités en mal de repères et d'autres prêtes à saisir cette opportunité pour recruter dans les rangs de l'extrémisme. Cependant, les détenus n'ont pas accès à l'un des principaux vecteurs de l'islamisme radical, le réseau internet, proscrit en détention », souligne-t-il. Le sénateur estime que « la réponse de fond au phénomène du radicalisme en prison réside dans la présence renforcée d'aumôniers musulmans ». Il précise qu' « au regard de la proportion de personnes de confession musulmane en détention - à titre indicatif, en 2012, 18 000 détenus ont souhaité observer le ramadan - l'effectif actuel d'imams (80 équivalents temps plein) apparaît insuffisant ».
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".