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Les députés UMP François Fillon (Paris), Éric Woerth (Oise), Dominique Bussereau (Charente-Maritime) et Luc Chatel (Haute-Marne) font partie des 46 cosignataires d'une proposition de résolution de Bernard Accoyer (Haute-Savoie) "visant à encourager la recherche scientifique publique dans le domaine des gaz et huiles de schiste", enregistrée le 20 octobre 2014.
Invitée du "Grand rendez-vous" sur Europe 1, dimanche 28 septembre 2014, la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie Ségolène Royal a affirmé qu’elle n’était "pas favorable" à une augmentation de la TICPE de 2 centimes sur le gazole pour compenser l’écotaxe (lire sur AEF). Interrogée sur les gaz de schiste, elle juge qu’il s’agit d’une "bulle spéculative" et affirme : "Tant que je serai ministre de l’Écologie, il n’y aura pas de gaz de schiste et pas d’investigations sur les gaz de schiste car tous nos moyens publics et privés doivent être sur les économies d’énergie et les énergies renouvelables." Concernant la présidence d’EDF, la ministre "souhaite qu’il n’y ait pas d’interférence et pas de polémique autour d’une nomination et de la redéfinition d’une gouvernance d’EDF".
L’Institut Montaigne publie le vendredi 11 juillet 2014 son rapport "Gaz de schiste : comment avancer", avec pour ambition de "réouvrir le débat" sur cette énergie, en évaluant "la place du gaz naturel dans le mix énergétique français et européen" et en inscrivant "cette discussion dans le débat en cours sur la transition énergétique". L’étude juge ainsi que "le refus de développer l’exploitation des hydrocarbures dits 'non conventionnels', et notamment le gaz de schiste, a créé un différentiel de compétitivité très important entre l’Europe et les États-Unis et interroge la sécurité d’approvisionnement de la France". Le rapport estime en outre que "l’impact environnemental du gaz de schiste est tout à fait maîtrisable en raison des progrès technologiques et dans un cadre réglementaire ambitieux pour l’environnement".
"Le développement du gaz de schiste en France et en Europe ne suffira pas à résoudre les problèmes de compétitivité de l’industrie chimique ni à rééquilibrer les écarts avec les États-Unis", constate Benoît Lemaignan, membre du cabinet de conseil Carbone 4, lors de la restitution des travaux sur les enjeux économiques des hydrocarbures non conventionnels pour la filière chimique en France, commandée par l’UIC, jeudi 10 juillet 2014. La fédération professionnelle met elle en garde contre "les dangers de l’inaction européenne face aux conséquences de la renaissance de l’industrie américaine" et demande "une stratégie gaz" en France. Elle plaide ainsi pour l’exploration du potentiel en hydrocarbures non conventionnels de la France ainsi que la reconnaissance des enjeux de compétitivité des industriels gazo-intensifs. Selon elle, 10 000 emplois directs et 32 sites sont menacés.