En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Parmi tous les bacheliers, ce sont les bacheliers professionnels qui progressent le plus en termes de réussite en DUT et en BTS depuis 2004, d'après les indicateurs recensés dans le projet annuel de performance, annexé au projet de loi de finances pour 2015. Entre 2004 et 2012, cette hausse est pour eux de 5,3 points en DUT et de 7,9 points en BTS. Toutefois, les taux de réussite des bacheliers professionnels - et technologiques - sont toujours inférieurs à celui des bacheliers généraux. Par ailleurs, les taux de réussite semblent toujours meilleurs en BTS qu'en DUT, quel que soit le bac considéré. Mais ces comparaisons sur la réussite doivent être nuancées par le fait que l'on ne compare pas strictement la même chose : étudiants présents à l’examen en BTS, étudiants inscrits en début d’année en DUT.
"L’orientation et le niveau des nouveaux bacheliers", "le positionnement des diplômes du DUT et du BTS", et "la carte des formations" sont les "importants défis" que doivent relever "les filières technologiques courtes" (IUT et STS), indique un projet de rapport pour avis sur plusieurs programmes de la Mires, à l’état de "document provisoire", que s’est procuré AEF. Une fois finalisé, ce texte porté par la députée Sandrine Doucet (PS, Gironde), sera examiné en réunion de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale le 28 octobre 2014. Ces défis interviennent "en amont" et "en aval" des enjeux que les IUT et STS doivent par ailleurs relever et que le rapport évoque dans une première partie. Y sont en particulier évoqués "les quotas" de bacheliers technologiques en IUT et professionnels en STS, issus de la loi ESR (lire sur AEF).
Dans les STS et IUT, les "quotas" de bacheliers professionnels et technologiques "ne suffiront pas à régler le double problème d'un accès démocratisé aux études supérieures et de l’élévation du niveau de qualification", considère la députée Sandrine Doucet (PS, Gironde), dans son projet de rapport pour avis sur plusieurs programmes de la Mires. Les pourcentages minimaux "commencent à produire leurs effets" mais "restent contestés". Ce "document provisoire" que s'est procuré AEF, axé sur la rénovation des filières courtes de l’enseignement supérieur, propose "trois politiques de long terme" pour compléter cette mesure. Il sera examiné en commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale le 28 octobre 2014. Par ailleurs, le nombre de cadres industriels intermédiaires formés reste "insuffisant". Sont aussi évoqués "les défis" des filières courtes (lire sur AEF)