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8 000 personnes selon les organisateurs, 1 800 selon la préfecture, manifestent vendredi 17 octobre 2014 à Paris à l'occasion de l’arrivée du mouvement Sciences en marche, qui demande un plan pluriannuel pour l’emploi scientifique financé par un redéploiement partiel du CIR (lire sur AEF). Dans la matinée, des amendements déposés en ce sens dans le cadre de l’examen à l’Assemblée nationale du PLF 2015 sont repoussés. Les députés Cécile Duflot, Eva Sas et Isabelle Attard pour EELV, Marie-George Buffet pour le PCF et Pascal Cherki pour le groupe SRC sont présents. Par ailleurs, une délégation des 660 directeurs d'unité qui ont signé une lettre à François Hollande porteuse des mêmes revendications (lire sur AEF) sera reçue par son conseiller à l’ESR Vincent Berger le 7 novembre. Une prochaine manifestation est envisagée le 5 novembre.
660 directeurs de laboratoires demandent au président de la République François Hollande "un plan d’urgence pluriannuel et exceptionnel de recrutement" financé "par une réforme du CIR", dans une lettre rendue publique lundi 13 octobre 2014. Cette lettre alerte sur "l’état dramatique" des laboratoires : d’une part en raison de "la diminution drastique du nombre de postes ouverts aux concours" et du "nombre insuffisant d’ingénieurs et de techniciens", d’autre part parce que le financement direct des laboratoires est "réduit à sa plus simple expression" depuis la mise en place de l’ANR. Sans "remettre en cause ce que vise le CIR", les signataires rappellent que la création de 3 000 postes représente 180 M€ quand le CIR "s’élève à plus de 6 Md€". Le comité de pilotage de la réunion des directeurs d’unités du 24 septembre à Paris (lire sur AEF) a sollicité un rendez-vous à François Hollande.
Trois syndicats européens, le SNTRS-CGT en France, la FLC CGIL (Fédération des travailleurs de la connaissance) en Italie et la section recherche des CCOO (Commissions ouvrières) en Espagne, appellent dans un communiqué commun du 19 septembre 2014 à une mobilisation européenne pour demander, pour la recherche, "une augmentation pluriannuelle du financement public", "une augmentation considérable des postes", "une réduction des politiques de précarité" et "un rétablissement de la démocratie interne". Ils rappellent la convergence de mouvements comme "Lettre pour la science" et "Marée rouge" en Espagne, "Pour la science, pour la culture" en Italie, et "une campagne de mobilisations initiée en France en juin dernier" avec la plénière du CoNRS (lire sur AEF), et annoncent, entre autres, "des événements publics dans la capitale de chaque pays le 17 octobre".
Trois cents directeurs d’unité réunis à l’hôpital Cochin à Paris mercredi 24 septembre 2014, à l’initiative de la conférence des présidents du CoNRS, adoptent les axes principaux d’une "lettre ouverte au président de la République" pour l’alerter sur la situation de l’emploi scientifique et demander de dégager des moyens pour les laboratoires. Ils reprennent en particulier la demande formulée le 11 juin par le Comité national d’un plan pluriannuel pour l’emploi scientifique (lire sur AEF) et s’appuient sur "les axes de réforme du CIR proposés par la Cour des comptes, qui devraient permettre de dégager 1 Md€" et dont ils demandent "qu’il soit reversé à l’ESR" (lire sur AEF). Avec cette lettre en cours de finalisation, les initiateurs de la journée veulent peser sur le débat parlementaire sur le projet de loi de finances 2015, après sa présentation le 1er octobre en conseil des ministres.