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Il faut "pérenniser la French Tech et conserver son ciblage vers les start-up" parce que ce sont elles "qui innovent et qui créent de l’emploi", selon une des propositions du rapport de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur "l’exil des forces vives de France" mis en ligne le 15 octobre 2014. Selon ce texte, la French Tech, une initiative lancée en novembre 2013 par le secrétariat d’État à l’économie numérique et conçue "comme un label" rassemblant les start-up françaises expatriées, permet entre autres d' "améliorer l’image de la France à l’étranger". Ce rapport passe par ailleurs en revue les dispositifs d’incitation fiscale mis en place par certains pays à destination des "profils les plus recherchés", dont les chercheurs.
"Conformément aux engagements pris lors du Conseil stratégique de l'attractivité", un projet de loi instaurant une "carte de séjour pluriannuelle portant la mention 'passeport talent', d’une durée maximale de quatre ans", "délivrée, dès sa première admission au séjour" aux investisseurs, aux chercheurs, aux artistes et aux salariés qualifiés, est présenté mercredi 23 juillet 2014 en Conseil des ministres. Ce projet veut "renforcer la position de la France dans l’accueil des mobilités internationales de l’excellence, de la création et de la connaissance". Le texte prévoit également des "simplifications importantes pour favoriser l’emploi des étudiants étrangers qualifiés".
« Le brain drain (fuite des cerveaux) français vers les États-Unis est un phénomène relativement limité, mais qui s'accélère ces dernières années et qui concerne les meilleurs de nos chercheurs et les élèves des grandes écoles (ENS, École polytechnique) », alerte une étude de l'Institut Montaigne, publiée mardi 9 novembre 2010. Intitulée « Partis pour de bon ? Les expatriés de l'enseignement supérieur français aux États-Unis », elle a été réalisée par Ioanna Kohler, directrice des programmes de politique sociale à la fondation franco-américaine à New York. « Une étude menée en 2007 par des ingénieurs de l'École des mines portant sur les économistes et les biologistes montre en effet que 40 % des meilleurs chercheurs dans ces deux disciplines sont expatriés aux États-Unis », rappelle l'Institut Montaigne. « Ce phénomène est d'autant plus inquiétant que le rang de la France dans le classement des nations qui publient décline », ajoute-t-il. Selon son étude, la France se situe à la 6e place mondiale avec 4,3 % des publications en 2007 contre 5,4 % en 1995 (5,9 % pour l'Allemagne et 6,1 % pour le Royaume-Uni).