En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le MENESR fixe dans le projet annuel de performance (PAP 2015) des objectifs en matière d'efficacité du remplacement. Il espère retrouver ou dépasser légèrement, d'ici 2017, le niveau de 2012. Dans le premier degré, il table, après une baisse en 2014 et 2015, sur une progression en 2017 du taux de remplacement à 90%. Dans le second degré, il prévoit une poursuite de la stabilité de ce taux autour de 97%. Avec l'augmentation du nombre de postes aux concours, le ministère envisage également une forte baisse du nombre d'emplois non pourvus à la rentrée scolaire dès 2015. Davantage de stabilité en éducation prioritaire est attendue dès la rentrée scolaire 2016, pour atteindre un taux supérieur à 67% en 2017, soit 10 points de plus qu'en 2013. AEF présente l'essentiel du PAP sur la gestion des enseignants.
Le ministère de l’Éducation nationale ne respecte pas ses prévisions d’amélioration du taux de remplacement dans le premier degré, selon le rapport annuel de performance 2013 de la mission "Enseignement scolaire"
Les titulaires remplaçants représentent en mars 2013 7,3 % des enseignants du premier degré public et 8,1% des professeurs du second degré, selon le bilan social 2012-2013 élaboré par la Depp et dont AEF a eu copie. Les certifiés et professeurs d'éducation physique et sportive représentent les trois quarts de ce vivier. De leur côté, les enseignants affectés en éducation prioritaire (Éclair et RRS) représentent 19,8 % des professeurs du premier degré et 12,3% dans le second. La moitié d'entre eux a moins de 38 ans. Lieu d'exercice, formation continue, promotions, mobilité, congés ... AEF fait le point sur l'essentiel du bilan social pour les enseignants.
« Il n'est pas sûr qu'il faille remplacer une heure de cours de mathématiques par une heure de cours dans cette discipline tout de suite. Nous voudrions que la notion d'heures perdues soient remplacées par la notion d'heures libérées. Qu'un professeur [d'une autre matière] puisse échanger des heures de cours avec l'enseignant absent », déclare Monique Sassier, la médiatrice de l'Éducation nationale, à l'occasion de la remise de son rapport annuel 2012, jeudi 30 mai 2013. Une partie de son rapport est consacrée au remplacement des enseignants de courte durée. Évoquant un problème « générateur d'angoisse » pour les familles et les professeurs, la médiatrice recommande de la « souplesse » et de « privilégier une logique globale de continuité pédagogique » en pensant « en termes 'd'enseignements remplacés' sur l'année au lieu de raisonner selon une logique comptable 'd'heures à remplacer' ».