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Pascale Boistard, secrétaire d’État chargée des Droits des femmes, a rendu public, vendredi 10 octobre 2014 à l’occasion du lancement de la deuxième semaine pour l’égalité professionnelle qui se déroule jusqu’au 17 octobre, le palmarès 2014 de la féminisation des instances dirigeantes, réalisé par Ethics & Boards. Cinq entreprises ont été récompensées pour avoir obtenu les meilleurs résultats de ce palmarès. Il s’agit, dans l’ordre, de Sodexo (6e en 2013), CNP Assurances (16e), Mercialys (7e), Korian-Medica (2e) et Saint-Gobain (3e). Des prix ont également été remis aux trois entreprises ayant le mieux progressé au cours de l’année écoulée : Klepierre (passée de la 49e à la 21e place), Rexel (passée de la 103e à la 58e place) et Euler Hermes (passée de la 22e à la 9e place).
En matière de mixité dans les conseils d’administration et conseils de surveillance, "des progrès certains ont été réalisés" depuis la mise en œuvre de la loi "Copé-Zimmermann" (lire sur AEF). "Mais, comme on le dit en termes diplomatiques, il reste des marges de progrès", observe Danielle Bousquet, présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, à l’occasion d’une table ronde organisée par l’Afeca (Association des femmes diplômées d’expertise comptable administrateurs), mardi 18 mars 2014. Danielle Bousquet regrette notamment "le faible effet d’entraînement de la loi dans les autres instances décisionnelles": si la part des femmes dépasse 20 % parmi les administrateurs des entreprises du CAC 40, elle plafonne à 8 % dans les comités exécutifs.
« La proportion de femmes parmi les membres des conseils d'administration des grandes entreprises françaises a nettement augmenté » depuis 2010, mais les femmes restent « moins présentes que les hommes dans les comités spécialisés où les décisions se préparent », constatent trois chercheurs de l'Edhec, dans une note datée de juillet 2013, rendue publique début décembre. Ils estiment qu'un « plafond de verre qualitatif » est en train de se substituer au « plafond de verre quantitatif », les femmes entrant dans les CA n'occupant pas les mêmes mandats que les hommes. En 2014, les conseils d'administration ou de surveillance des grandes entreprises devront compter au moins 20 % de femmes, pour se conformer à la loi.
Le palmarès des entreprises du SBF 120 « les plus en avance en matière d'égalité femmes-hommes » et notamment en matière de féminisation des instances dirigeantes, construit par le ministère des Droits des femmes avec Ethics & Boards, place Orange en tête du classement, suivi par Medica et Saint Gobain. Ce palmarès est rendu public jeudi 17 octobre 2013 par le ministère des Droits des femmes, à l'occasion de la semaine de l'égalité professionnelle, qui a lieu du 14 au 20 octobre.
« La dynamique de féminisation de la gouvernance modifie peu les instances exécutives du CAC 40 : la part des femmes au sein des comités exécutifs ou comités de direction passe tout juste la barre des 8 % (à 8,3 %), en hausse de 0,4 point par rapport à 2012. Au total, 16 sociétés ne comptent aucune femme au sein de leur premier cercle de dirigeants. » C'est ce qu'indisue le 8e baromètre annuel de Capitalcom sur la mixité, publié le 5 juin 2013. L'étude observe également qu'« à l'approche de la première échéance prévue par la loi Copé-Zimmermann, qui impose d'atteindre le seuil de 20 % de femmes au sein des conseils d'administration dès 2014 (AEF n°249625), les groupes du CAC 40 affichent un taux moyen de 28,1 % contre 23,4 %, un an plus tôt. Cette avancée se retrouve à travers la hausse du nombre de groupes qui se sont fixé des objectifs chiffrés en matière de mixité (23, contre 16 en 2012) ».