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La moitié des salariés pense pouvoir être un jour victime d’une discrimination sur leur lieu de travail, que ce soit dans leur entreprise actuelle ou dans une autre. Une proportion qui grimpe à 61 % chez les femmes, contre 45 % chez les hommes, selon le baromètre de l’égalité des chances 2014, réalisé par TNS Sofres pour le Medef, dont les résultats sont rendus publics mercredi 8 octobre 2014. Pourtant, le genre n’est cité qu’en cinquième position parmi les motifs potentiels de discrimination, par 17 % des salariés interrogés, loin derrière l’âge (39 %), considéré comme le premier critère de discrimination. "La question du genre est un roc et ne bouge pas, année après année", regrette Armelle Carminati, présidente de la commission "Richesse des diversités" du Medef.
Le Cese rend publique, mardi 23 septembre 2014, une étude sur "l’apport économique des politiques de diversité à la performance de l’entreprise", centrée sur le cas des jeunes diplômés d’origine étrangère, résultat de la "première saisine du Cese sur les questions de diversité", selon la rapporteure de l’étude, Sonia Hamoudi. Elle constate que, dix ans après sa création, la Charte de la diversité peine à atteindre son objectif d’origine, car "la représentation plus juste de la composition de la société française dans les postes à responsabilité […] est loin d’être effective". En cause : "l’impossibilité de mesurer la diversité des origines", que les entreprises identifient "comme un obstacle à la mise en œuvre de politiques diversité". Mais cette mesure est possible, et permettrait à l’entreprise de "réaliser des économies […] en optimisant son budget de recrutement", selon l’étude.
"Les objectifs affichés dans [les accords diversité signés par les entreprises] relèvent principalement de deux logiques : si certains visent à promouvoir l’égalité de traitement entre tous les individus, sans prise en compte de leurs caractéristiques socio-démographiques, d’autres au contraire sont ciblés sur certaines catégories de salariés et renvoient à une dimension d’égalité des chances", indique un document d’études de la Dares, rendu public au mois de juin 2014. Le document analyse 80 accords d’entreprise relatifs à la diversité, signés entre le 12 octobre 2006 et le 31 décembre 2011.
« La diversité devient un enjeu d'amélioration des ressources humaines », indique le « bilan diversité 2013 » (1), présenté par la la Charte de la diversité avec le cabinet de conseil en management Inergie lors de la clôture du Tour de France de la diversité, jeudi 12 décembre 2013. « Au delà des démarches RSE et de l'implication du dirigeant », la moitié des entreprises signataires de la Charte de la diversité (48 %) déclarent être engagées dans la diversité pour améliorer la gestion RH, alors que 30 % le font pour améliorer la performance économique : deux chiffres en hausse, souligne l'étude.