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La proposition de travail de la CPU, selon laquelle il faut limiter l’accès de droit en licence pour certains bacheliers, est "absurde", estime Alexandre Leroy, nouveau président de la Fage, dans un entretien à AEF. Il s’agit pour lui "d’un paravent pour camoufler le vrai problème : une bonne orientation et information des étudiants". Sur la réforme de la sélection en master, Julien Blanchet, ancien président de l’organisation étudiante, regrette "le manque de courage" de Geneviève Fioraso : "Comment les étudiants peuvent-ils faire confiance à la puissance publique si le ministère n’ose pas mener lui-même les négociations et préfère se mettre en retrait, laissant la CPU sur le devant de la scène ?" Sur le fond, la Fage continue de défendre la création d’une plate-forme admission post-licence.
Les problèmes d’orientation des lycéens dans l’enseignement supérieur, en particulier à l’université, trouvent leur source "en amont, c’est-à-dire au lycée", déclare la Fage dans sa newsletter du 17 septembre 2014, dans un article intitulé "améliorer l’orientation post-bac". Contre "la rupture" entre le secondaire et le supérieur, elle propose entre autres un guichet unique de l’orientation au niveau national, le développement de portails numériques "tels qu’APB". Côté lycées, il faudrait aussi "rendre plus souple le lycée général", "décloisonner les différentes voies d’orientation", et supprimer l’examen du baccalauréat "tel qu’il existe actuellement".
L’Unef publie un "classement des 33 universités qui pratiquent une sélection illégale", de la licence au master, mercredi 16 juillet 2014, en même temps que son dixième "palmarès" des établissements pratiquant des frais d’inscription illégaux (lire sur AEF). L’an dernier, pour la première fois, l’organisation étudiante publiait un "palmarès des licences sélectives illégales". L’Unef fait également un point sur la réduction des capacités d’accueil, qui entraîne "un parcours du combattant pour les bacheliers" souhaitant poursuivre des études supérieures. Elle demande aux recteurs "d’organiser des commissions académiques, comportant des représentants étudiants". Réagissant à ces accusations, Gilles Roussel (CPU) indique à AEF que toutes les pratiques mentionnées sont visibles sur APB, un site géré par le ministère, qui dès lors "aurait réagi s'il y avait quelque chose d'illégal".
Si l'Unef, la Fage et PDE s'opposent à la sélection en master telle qu'elle existe aujourd'hui, c'est-à-dire entre la première et la deuxième années de ce cycle, leurs propositions de réforme divergent. PDE souhaite un "décalage de la sélection à l'entrée du master", à l'instar de la CPU (Conférence des présidents d'université), tandis que la Fage et l'Unef sont toutes deux contre toute sélection. Mais Julien Blanchet, président de la Fage, estime "indispensable" d'accompagner la suppression de la sélection en master par la création d'une plate-forme "admission post-licence", construite sur le modèle d'APB. In fine, afin d'examiner ces propositions, PDE et la Fage demandent "maintenant" l'ouverture de ce dossier, tandis que l'Unef souhaite que le débat soit posé "de manière plus large et plus politique, dans le cadre de la Stranes".