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Dans son rapport sur l’École polytechnique, intitulé "L'X dans l'inconnu", François Cornut-Gentille, député UMP et rapporteur spécial de la commission des finances pour les crédits de la Défense à l’Assemblée nationale, interpelle l’État sur la mission que celui-ci souhaite donner à l’école, qui lui coûte 70 millions d’euros par an. "Jusque dans les années 90, les critiques formulées par l’opinion sur ses élites étaient compensées par une perception forte de leur apport pour le pays, en termes de grandes infrastructures notamment. Aujourd’hui, Polytechnique est fragilisée car on ne peut plus lui attribuer de rôle majeur. J’adresse donc davantage une interrogation à l’État qu’à l’école elle-même." Le député ne formule pas de proposition précise pour réformer l’X, mais attend une stratégie claire sur ce qu’elle doit devenir.
« Mon ambition n'est pas de mener un contrôle tatillon, mais d'interpeller Polytechnique et l'État sur les missions qui sont attribuées à cette école », explique à AEF le député UMP de la Haute-Marne, François Cornut-Gentille, le 6 décembre 2013. Le rapporteur spécial de la commission des finances pour les crédits de la Défense à l'Assemblée nationale mènera ce contrôle parlementaire d'ici à « fin janvier, mi-février » 2014, date à laquelle il compte remettre son rapport. Le président de l'École polytechnique, Jacques Biot, en a été informé le 4 décembre par courrier. « Le contrôle vise à évaluer la gestion et l'usage par l'École polytechnique de [la] subvention [de l'État de 67,9 millions d'euros pour 2014]. Il s'appuie notamment mais non exclusivement sur les recommandations formulées dans le rapport du contrôle général des armées et de l'IGAENR en janvier 2010 et par la Cour des comptes en février 2012 (AEF n°212041) », indique ce courrier.