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L’ancien Dgesco, Jean-Paul Delahaye, est chargé par l'ancien ministre de l’Éducation nationale Benoît Hamon d’une mission sur le thème "grande pauvreté et réussite scolaire". Sa lettre de mission, datée de juillet 2014, explique que l’objectif est de "stimuler et maintenir la mobilisation de notre système éducatif et de ses partenaires autour de cette problématique". Jean-Paul Delahaye devra veiller à ce que "la précarité de vie des familles soit mieux prise en compte au sein de l’école" et à améliorer les relations entre les familles pauvres et l’école. Il s’interrogera sur "les pratiques pédagogiques" pour ces publics afin de "réduire les inégalités". Il devra proposer "des axes de formation" des personnels éducatifs sur ce thème et "rendre compte de l’état d’avancement" de ses travaux avant la fin 2014.
Jean-Paul Delahaye a démissionné de ses fonctions de Dgesco mercredi 30 avril 2014, selon les informations recueillies par AEF. Dans un message à tous les personnels de la direction dont AEF a eu copie, il indique "qu’à compter de ce jour et pour des raisons personnelles", il cesse d’exercer ses fonctions. "Sachez toutes et tous que j’ai été particulièrement honoré d’accomplir la mission qui m’a été confiée. Servir l’école de la République et sa refondation, entouré de personnels aussi compétents et dévoués que ceux de la Dgesco a été un immense privilège", ajoute Jean-Paul Delahaye. Selon son entourage, le nouveau décret sur les rythmes scolaires présenté par Benoît Hamon le 25 avril aurait pu "avoir un impact" sur sa décision de démissionner.
Il va « falloir concentrer les moyens et sans doute dépenser un peu plus pour les zones en très grande difficulté » en éducation prioritaire, déclare mardi 23 juillet 2013 Jean-Paul Delahaye, Dgesco, lors d'une audition par la commission des affaires culturelles et de l'éducation et la commission des finances de l'Assemblée nationale (1). Le gouvernement veut ouvrir le débat sur « l'étendue de la politique éducative prioritaire et la cohérence du territoire avec celle de la politique de la ville ». Il envisage aussi de « renforcer la priorité donnée aux zones les plus difficiles ». « Le plus compliqué sera de pouvoir gérer la sortie progressive, sans brutalité, de territoires […] qui ne relèvent plus » de l'éducation prioritaire, souligne le Dgesco. Le gouvernement veut également « remettre la pédagogie au centre » de l'éducation prioritaire, donner « plus de marge d'autonomie pour les acteurs » et mettre en place « une politique de ressources humaines adaptée » dans ce secteur.