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Les ministres en charge de la politique des pôles de compétitivité, en lien avec les présidents des conseils régionaux, annoncent, vendredi 26 septembre 2014, le financement de 67 nouveaux projets de R&D collaboratifs sur 128 dossiers présentés pour un montant d’aide de l’État de 42,8 M€ dans le cadre du 18e appel à projets du FUI (fonds unique interministériel). Outre l’aide financière de l’État, ils bénéficieront de celle des collectivités territoriales et des fonds Feder à hauteur de 45,9 M€. Il est précisé que "ces projets associent au moins deux entreprises et un laboratoire de recherche ou un organisme de formation. Ils ont été sélectionnés pour leur caractère innovant et l’activité économique qu’ils génèrent".
"Le cahier des charges du dix-huitième appel à projets du FUI (fonds unique interministériel) est publié", signale le portail dédié aux pôles de compétitivité géré par la DGCIS, lundi 31 mars 2014. Les porteurs de projets collaboratifs de R&D labellisés par les pôles compétitivité sont "invités à déposer leur dossier en ligne au plus tard le 23 mai 2014 à 12 heures" sur l’extranet dédié. La sélection des projets, qui doivent impliquer "significativement" des PME et des ETI, entre autres critères, est assurée par les ministères et les régions dans le cadre du comité de pilotage de la politique des pôles de compétitivité. Pour l’État, la gestion des aides du FUI est assurée par Bpifrance Financement.
La part des PME dans les projets des pôles de compétitivité soutenus par le FUI (fonds unique interministériel) « passe de 35 % en 2007 à 42 % en 2012 contre 41 % pour les grands groupes et 16 % pour les laboratoires », constate la DGCIS dans son « recueil des projets R&D des pôles », publié lundi 3 mars 2014. C'est la première fois que la part des PME dépasse celle des grands groupes. La DGCIS signale également que « la moitié des projets soutenus dans le cadre du FUI sont désormais achevés ». Ceux-ci ont « permis le dépôt de nombreux brevets, la création et le maintien d'emplois, des augmentations de chiffres d'affaires et l'émergence de start-up innovantes », précise-t-elle encore.
« Les pôles de compétitivité ont tous fait des progrès », déclare Pascal Faure, directeur de la DGCIS. Il s'exprime lors d'une réunion du club « recherche et innovation » d'AEF, regroupant une dizaine de responsables R&D de grands groupes industriels et de pôles de compétitivité (1), mardi 21 janvier 2014 (AEF n°473031 et n°473258). « Il est vrai que 71 pôles, c'est peut-être beaucoup sachant que 20 pôles drainent la moitié des financements des projets du FUI (fonds unique interministériel) », ajoute-t-il. Toutefois, nuance Pascal Faure, « ce n'est pas grave car la démarche est de ne laisser personne au bord du chemin. S'il y a des Formules 1 tant mieux ! » Il rappelle par ailleurs que la DGCIS « est en train d'examiner les plans d'action des pôles qualifiés de 'moins performants' lors de l'évaluation, pour leur permettre de retrouver une bonne dynamique » (AEF n°209270).
Ce sont 51 pôles de compétitivité (1) qui ont rejoint l'AFPC (Association française des pôles de compétitivité) lors de la première assemblée générale de l'association, annonce à AEF Jean-Luc Beylat, président de l'association et président du pôle Systematic Paris Region, jeudi 23 janvier 2014. Le bureau constitué lors du lancement de l'AFPC, le 16 décembre 2013, comprend également Agnès Paillard, présidente du pôle Aerospace Valley (trésorière) et Jean-Claude Hanus, président du pôle Move'o (secrétaire) (AEF n°471981). « Nous sommes très heureux et satisfaits de voir, dès la première assemblée générale, 51 pôles regroupés autour de l'AFPC. Cela confirme la pertinence, le sens et la représentativité de cette nouvelle association qui entend porter la voix des pôles de compétitivité français au cœur des enjeux économiques de la France », salue Jean-Luc Beylat.