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"150 000 emplois créés [dans le BTP] est un chiffre réaliste si l’investissement repart dans le bâtiment, car, dans [ce] secteur, il y a une corrélation très forte entre le chiffre d’affaires et la création d’emplois", estime Jacques Chanut, président de la FFB, lors du lancement par le Medef d’un plan visant à créer "un million d’emplois", le 24 septembre 2014. Parmi les propositions avancées pour atteindre cet objectif, le Medef veut agir sur "des leviers court terme" pouvant être, selon son président Pierre Gattaz, "des accélérateurs à la création d’emplois". Dans le BTP, l’organisation patronale propose notamment de "favoriser la construction de logements prioritairement dans les zones tendues", de "faire de la rénovation énergétique des bâtiments une vraie priorité" ou encore de "poursuivre le mouvement de simplification réglementaire et normative dans la construction".
"La France doit aujourd’hui s’adapter et ne pas avoir peur", assure Pierre Gattaz, président du Medef, à l’occasion de la présentation du projet de l’organisation patronale visant à créer "un million d’emplois", mercredi 24 septembre 2014. Et ceci, "avec une démarche simple : faire des propositions et lancer sans tabou, ni dogmes - j’aime à rappeler que les certitudes d’hier sont nos blocages d’aujourd’hui et notre chômage de demain - et pouvoir en discuter avec le gouvernement, les partenaires syndicaux, les partis politiques et au-delà avec tous les Français". Le Medef fait de nombreuses propositions - déjà connues pour la plupart - pour lancer des réformes structurelles de moyen terme et des réformes de court terme destinées à créer "un choc de confiance".
-0,1 % sur un an : c’est le taux de progression - négatif pour la première fois depuis fin novembre 2012 - des défaillances d’entreprises dans le secteur de la construction, selon une note de la Banque de France publiée lundi 11 août 2014. Ainsi, à fin mai 2014, 15 826 entreprises du BTP ont mis la clé sous la porte dans l’année écoulée, contre 15 844 entre juin 2012 et mai 2014. Un ralentissement des défaillances qui touche de rares secteurs, alors que le nombre de défaillances total enregistré sur les douze derniers mois a augmenté de 2,3 %. En ce qui concerne les activités immobilières, la progression de fermetures d’entreprises augmente de 1 % entre juin 2012-mai 2013 et juin 2013-mai 2014.
L’emploi intérimaire enregistre une stagnation (0,0 %) à l’échelle nationale tous secteurs confondus au mois de juin 2014 avec toutefois des nuances selon les secteurs, le commerce progressant de 6,7 %, le tertiaire affichant une croissance plus modérée de 3,7 % alors que le BTP poursuit sa forte baisse, selon le baromètre mensuel Prism’emploi publié mardi 29 juillet 2014. Les disparités territoriales persistent également avec des progressions supérieures à 6 % en Haute-Normandie et dans le Limousin, le sud de la France s’inscrivant en recul comme en Midi-Pyrénées (- 6,5 %) et Paca (- 7 %). Les ouvriers non qualifiés tirent toujours leur épingle du jeu, avec une progression de 10,8 %.
Le tableau de l'activité dans le bâtiment à la fin juin dessiné, mercredi 25 par la FFB, est contrasté : si la crise dans le secteur du bâtiment se poursuit avec des indicateurs à la baisse, certains indicateurs des activités immédiates et futures des entreprises connaissent des "évolutions [...] moins alarmantes". La fédération souligne par exemple un "mouvement certes faible mais réel de reconstitution des carnets de commandes" qui par ailleurs "s'effritent". Pour autant, "si rien n'est fait, à l'horizon 2015, la pente douce risque de se transformer en falaise abrupte" : la FFB, qui a salué globalement les annonces de Sylvia Pinel pour relancer la construction de logements, s'inquiète notamment de voir baisser les dotations aux collectivités à l'horizon 2017, pouvant se traduire "par une réduction de sept à huit milliards d'euros d'investissement dans le BTP".
L'activité de l'artisanat du bâtiment est en recul de -1,5 % au 4e trimestre 2013 par rapport au même trimestre de l'année précédente, annonce Patrick Liébus, président de la Capeb, lors d'une conférence de presse mardi 14 janvier 2014. « C'est le 7e trimestre consécutif de baisse d'activité. Cela commence à impacter directement les entreprises et les trésoreries », s'inquiète-t-il. Il assure que près de 30 000 emplois ont été détruits dans la construction entre le 3e trimestre 2012 et le 3e trimestre 2013, dont 15 000 pour l'artisanat du bâtiment. « Une légère hausse de l'intérim (+4,1 %) enregistrée au 3e trimestre par rapport au même trimestre de l'année précédente permet cependant d'envisager un recul moindre de l'activité dans les prochains mois, comme l'atteste le nombre d'entreprises envisageant d'embaucher au premier semestre 2014, qui a augmenté et qui représente 6 % des entreprises artisanales (contre 4 % au semestre précédent). ».