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La Peep va s’impliquer dans le travail de la conférence nationale sur l’évaluation des élèves et plaide pour un dispositif "plus lisible et compréhensible", indique à AEF la présidente de la fédération, Valérie Marty. "La forme de l’évaluation a peu d’importance mais il faut repréciser les objectifs de l’évaluation pour que les parents comprennent", indique-t-elle le mardi 23 septembre 2014. Pour la fédération, qui veut notamment "approfondir le sujet de l’auto-évaluation", "l’évaluation doit être un outil d’apprentissage". La Peep prépare aussi pour décembre des propositions sur le sujet de la "place des parents à l’école". Elles porteront par exemple sur l’organisation des réunions parents-professeurs mais aussi sur la gouvernance de l’Éducation nationale afin que les instances dans lesquelles siègent les parents aient un "pouvoir décisionnaire" plus important (lire sur AEF).
60 % des parents d’élèves estiment que la réussite de la politique de décentralisation de l’éducation passe par une plus grande participation locale à la prise de décisions, indique une enquête de la Peep, réalisée auprès de 2 602 parents, dont les résultats sont diffusés le 3 juillet 2014. Ainsi, 73 % souhaitent que le pouvoir décisionnel des fédérations de parents d’élèves soit renforcé au sein des communes. Selon ces résultats, "une décentralisation réussie repose sur 3 piliers" : proximité, participation locale et transparence. Les parents interrogés affirment mieux connaître les missions et actions de leur commune en matière d’éducation que celles de leurs conseils général et régional. Cependant, ils ne sont que 21 % à faire confiance aux communes quant à l’organisation des nouvelles activités périscolaires dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.
« Si la réforme des collectivités territoriales se met en place, il me semble que la gouvernance de l'Éducation nationale devrait être repensée », avance Valérie Marty, présidente de la Peep, interrogée par AEF le 4 février 2014. Le président de la République avait évoqué en janvier une évolution du nombre de régions dans les années à venir (AEF n°471040). Pour Valérie Marty, il serait « logique que l'Éducation nationale suive la réforme des collectivités territoriales » avec « pourquoi pas » une fusion des rectorats si les régions sont regroupées. Le rectorat représente « une gouvernance plus politique », explique-t-elle alors qu'« au niveau départemental, c'est le lieu où se situe les rouages » et se déclinent techniquement ces décisions. La présidente de la fédération souhaite aussi « redéfinir les missions » des instances consultatives, les « rendre décisionnelles » et « certainement restreindre le nombre de représentants ».
« Lutter contre le décrochage scolaire » apparaît comme la réforme prioritaire à mener pour les parents d'élèves interrogés par la Peep, explique la fédération lors d'une conférence de presse jeudi 19 septembre 2013. Cette proposition arrive en tête parmi une liste de 16 réponses, avec 33 % des réponses (1). Les autres réformes à conduire sont « la revalorisation de l'enseignement professionnel » (24 %) et « travailler à apaiser le climat scolaire dans les établissements » (23 %). Les parents ont aussi une « très grande préoccupation » concernant l'insertion professionnelle de leurs enfants liée à la crise, souligne Valérie Marty, présidente de la Peep. Le sondage montre que les parents souhaitent donner la possibilité de déroger à la carte scolaire et « comprennent mal » la réforme des rythmes.
« La place des parents fait défaut dans le programme de refondation de l'école », estime Valérie Marty, présidente de la Peep, interrogée par AEF le 13 mai 2013. Réélue pour deux ans avec 69,4 % des voix lors du congrès de la fédération qui se déroulait du 8 au 10 mai (AEF n°190112 - (1)), Valérie Marty estime qu'améliorer la place des parents dans l'école, qui constitue la principale orientation adoptée par la fédération, est « un facteur déterminant de la réussite des élèves » et « une réforme qui ne coûte rien à la Nation ». « Tout ce qui permet une ouverture plus grande aux parents qui ne sont pas dans les fédérations, sur les projets d'école et d'établissements ou l'organisation pédagogique doit être encouragé ». Valérie Marty plaide par ailleurs en faveur d'une réforme du baccalauréat et souhaite la création d'un statut de directeur d'école.