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Brigitte Plateau, administratrice générale de Grenoble INP depuis 2012 (lire sur AEF), est la première présidente de l’Association pour les femmes dirigeantes de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (AFDESRI), dont l’assemblée constituante s’est réunie le 17 septembre 2014. L’association est composée de "rectrices, présidentes ou anciennes présidentes d’établissements, directrices d’écoles d’ingénieurs, etc." qui veulent, "aux côtés des hommes qui souhaitent les rejoindre", promouvoir "le rôle des femmes dans les instances et fonctions dirigeantes de l’ESRI". En 2010, les femmes représentaient 6 % des dirigeants d’établissements d’enseignement supérieur en France, selon un rapport de la Commission européenne publié en avril 2013 (lire sur AEF). La France était à ce titre la dernière du classement de l’Union européenne.
« Nous sommes aujourd'hui très confiants quant à la reprise de nos amendements car nous avons senti la ministre très investie sur le sujet de la parité », déclare Sébastien Denaja, député socialiste de l'Hérault et rapporteur de la Délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale sur le projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et la recherche, à l'occasion d'une conférence de presse mardi 21 mai 2013. Trois des huit amendements de la délégation ont d'ores et déjà été adoptés en commission (1), les cinq autres, qui devaient être réécrits, ayant « de grandes chances de l'être en séance publique », selon le rapporteur.
Les femmes représentent 6 % des dirigeants d'établissements d'enseignement supérieur en France et 15,5 % dans l'Union européenne en 2010, selon la Commission européenne qui publie, vendredi 5 avril 2013, un rapport intitulé « She Figures », qui compile les statistiques sur « le genre dans la recherche et l'innovation » en Europe (AEF n°192166). La France est à ce titre la dernière du classement des États membres de l'Union européenne, abstraction faite du Luxembourg qui ne compte qu'une université, dirigée par un homme. La Norvège arrive en tête de ce classement avec 31,8 % des établissements d'enseignement supérieur dirigés par des femmes, suivie par la Suède (26,9 %), la Finlande (25 %), l'Italie (23,4 %) et la Lituanie (22,2 %).
« On saura d'ici quelques semaines combien il y aura de femmes présidentes d'université mais il est probable que leur nombre déjà très réduit (12 membres de la CPU sur 122) le sera encore plus d'ici la fin de l'année », écrit la Conférence des présidents d'université dans sa lettre du 12 mars 2012, assurant « s'investir » sur ce sujet. « Au moment où se déroulent des élections pour la présidence des universités dans la quasi-totalité des établissements français, la question de la représentation des femmes à des postes de direction se pose avec d'autant plus d'acuité que chaque établissement élisant un seul président, toute mesure d'équilibrage organisé parait exclue », poursuit-elle.