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Le comité de bassin Rhône Méditerranée dénonce par communiqué, vendredi 19 septembre 2014, le "prélèvement de 175 millions d’euros par an de 2015 à 2017 sur les agences de l’eau au profit du budget de l’État", qui serait selon lui prévu dans le projet de loi de finances 2015. Le comité "refuse que les budgets des agences de l’eau, toujours en équilibre, soient systématiquement détournés pour abonder le budget déficitaire de l’État" et explique avoir également adressé "une motion à la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Ségolène Royal, et au secrétaire d’État au Budget, Christian Eckert". Le comité rappelle en outre que ce projet fait suite à un prélèvement "exceptionnel" de 201 millions d’euros sur leur budget en 2013, dont "48,8 millions à la charge de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse".
"L’urbanisation croissante en Paca (Provence-Alpes-Côte d’Azur) accélère l’imperméabilisation des sols, ce qui pose des problèmes de collecte, de traitement et de pollution", pose fin juin 2014 Katy Pojer, expert pluvial pour l’agence de l’eau RMC (Rhône-Méditerranée-Corse) qui engage quinze millions d’euros pour soutenir les projets d’infiltration des eaux de pluie dans le bassin. Selon le Commissariat général au développement durable, 41 % du littoral de Paca est artificialisé, soit quatre fois plus qu’en Corse.
"Trois millions de personnes se détournent de l’eau du robinet craignant sa contamination par des résidus de produits agricoles et industriels : deux millions optent pour l’eau en bouteille et un million recourt à des carafes filtrantes. Elles y consacrent 290 millions d’euros par an dans le premier cas et 6 millions dans le second." C’est l’enseignement principal d’une étude publiée par le CGDD, le 25 juin 2014. "Si ces dépenses croissent avec les années comme l’ensemble des volumes d’eau en bouteille consommés par les Français, elles ne correspondent toutefois pas à l’état réel de la qualité de l’eau distribuée au robinet", rappelle l’organisation. Cette eau fait en effet "l’objet de mesures et de traitements visant à assurer sa potabilité. Leurs coûts sont estimés par le CGDD entre 600 et 1 100 millions d’euros et ils sont portés par l’ensemble de la population via la facture d’eau".