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"La plupart des bénéficiaires dont les chaires sont échues le 31 août 2014 n’ont toujours pas reçu de notification quant à la décision qui a été prise à leur sujet", s’alarment 36 titulaires de chaires mixtes associant le CNRS et des universités, dans un courrier daté du 19 septembre 2014 à Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Geneviève Fioraso, secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche. Le CNRS ne considère plus ces chaires mixtes comme un "bon outil" stratégique, et ne les renouvelle pas quand leur évaluation n’est "pas formidablement bonne" (lire sur AEF). Le "collectif chaires" fait pour sa part état de décisions "systématiquement négatives" même en cas d’évaluation "positive". Il demande une audience pour "mettre un terme à ces dysfonctionnements" et proposer des "solutions alternatives".
"Le CNRS est très attaché au dispositif d’accueil d’enseignants-chercheurs en délégation, qui joue un rôle important comme outil de partenariat avec les universités", indique Jean-Noël Verpeaux, directeur de l’appui à la structuration territoriale de la recherche du CNRS, lors du colloque des vice-présidents recherche des universités à Strasbourg, les 26 et 27 août 2014. En revanche, "les chaires mixtes ne sont pas un bon outil pour la stratégie du CNRS", qui a "décidé d’arrêter les campagnes d’ouverture". L’Inserm, au contraire, a fait le choix en 2009 de privilégier les chaires, mais "le processus est lourd" et les premiers renouvellements ne sont pour l’instant faits que pour deux ans, explique Isabelle Henry, directrice du département de l’évaluation et du suivi des programmes de l’Inserm. Le réseau des VP recherche présente quant à lui les résultats d’une enquête sur les CRCT.
24 maîtres de conférences titulaires de chaires mixtes CNRS-universités ont demandé à Geneviève Fioraso, secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, d’intervenir auprès du CNRS pour qu’il mette en place "une procédure de renouvellement unique, claire et transparente" des chaires. Dans leur courrier à Geneviève Fioraso, daté du 24 mars 2014 et dont AEF a eu connaissance, ces maîtres de conférences demandent également que "les critères d’évaluation sur lesquels le renouvellement sera fondé soient les mêmes que ceux sur lesquels [leur] activité a été jugée jusqu’ici par le CNRS". "Nous craignons beaucoup qu’une évaluation de façade et précipitée ne soit mise en place, afin de légitimer la fermeture de toutes les chaires ou de la plupart d’entre elles", s’inquiètent les signataires.
"Nous souhaitons attirer les meilleurs jeunes chercheurs d'une génération à l'université", déclare à l'AEF Valérie Pécresse, jeudi 9 octobre 2008. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche annonce de "nouvelles conditions de recrutement des maîtres de conférences" et un "effort supplémentaire en faveur des jeunes chercheurs les plus prometteurs". Ces mesures s'ajoutent à la mise en place d'un contrat doctoral, présenté le 7 octobre 2008 (L'AEF n°309527). Elles précèdent les annonces pour "tous les personnels", prévues "dans les semaines à venir" dans le cadre du "chantier carrières".
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :