En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"Malgré une situation difficile notamment en moyens de remplacement, nombre de départements ont dégagé des marges de manœuvre importantes pour donner une impulsion à cette politique, initiant un mouvement de scolarisation accrue par des implantations de postes", souligne un rapport commun à l’Igen et l’IGAENR portant sur la scolarité des enfants de moins de trois ans, daté de juin 2014. Les inspecteurs généraux notent la dynamique d’accroissement des effectifs mais constatent que les créations de postes "marquent le pas". Ils formulent des préconisations pour améliorer la qualité de l’encadrement pédagogique : développer des formations à l’éducation et à la pédagogie des moins de trois ans ainsi que les évaluations d’école en intégrant les particularités de cet enseignement ou encore produire dans le cadre des programmes de maternelle des recommandations spécifiques à cette scolarité.
Pour mieux prendre en compte la maturité de l'enfant de moins de trois ans et mieux accompagner les spécificités des apprentissages, les enseignants des écoles maternelles de Lozère vont bénéficier pour la première fois cette année de modules de formation, annonce Caroline Lombardi-Pasquier, Dasen de la Lozère, à AEF, vendredi 6 septembre 2013. À la rentrée 2012, 57 % des enfants de moins de trois ans étaient scolarisés. Ils sont 77 % à la fin de l'année. « Tout au long de l'année scolaire, il y a cette habitude d'accueil des enfants dès qu'ils ont atteint deux ans, qu'ils sont propres et que leurs parents le souhaitent. L'école a souvent été la réponse à la socialisation des enfants de moins de trois ans car il y a peu de solution de garde », explique Caroline Lombardi-Pasquier.
Dominique Bertinotti, ministre de la Famille, souhaite que le nombre de classes passerelles augmente, indique-t-elle mardi 3 septembre 2013, en visitant la classe passerelle de l'école Candalle de Pontault-Combrault (Seine-et-Marne) (1). Selon la ministre, il faut que ces classes, qui accueillent des élèves de moins de trois ans, se développent « y compris dans les quartiers défavorisés. C'est important pour la maîtrise de la langue, les échanges entre élèves, leur relation avec l'école », affirme la ministre. Il existe actuellement une centaine de classes passerelles en France et la CAF leur consacre chaque année 2 millions d'euros. La ministre de la Famille met en avant « la souplesse » de ces classes passerelles qui « respectent la progression des enfants ».
« Au cours des cinq prochaines années, 275 000 nouvelles solutions d'accueil des jeunes enfants seront proposées aux parents », annonce Matignon dans un dossier de presse lundi 3 juin 2013, dont « 75 000 nouvelles places en école maternelle pour les moins de trois ans ». Le projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République prévoit la création de 3 000 postes consacrés à la scolarisation des enfants de moins de trois ans (AEF n°200611), ce qui représenterait donc une moyenne de 25 enfants de moins de trois ans par poste créé. La réforme de la politique familiale prévoit par ailleurs de supprimer la réduction d'impôts pour frais de scolarité dans le secondaire et de doubler en cinq ans les crédits alloués à l' « aide à la parentalité », qui comprend l'accompagnement des parents au soutien scolaire de leurs enfants.