En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"Un outil déterminant pour attirer les esprits les plus brillants", qui "met en lumière les perspectives de carrière" et "aide à rétablir l’équilibre entre hommes et femmes" dans les postes prestigieux, mais qui "n’offre pas la garantie de recruter les meilleurs s’il n’est pas accompagné d’autres conditions, comme plus d’autonomie pour les universités". Voilà, en substance, ce que retiennent de la tenure track - "un contrat de professeur d’université à durée déterminée avec la perspective à la clé d’un poste titulaire à très haut niveau" - les participants à la conférence organisée sur le sujet par la Leru à Bruxelles le 12 septembre 2014 à l’occasion de la publication d’une analyse sur le sujet. Ils rappellent par ailleurs la diversité de l’application en Europe de ce système venu des États-Unis et mis en place dans quelques universités européennes il y a "une dizaine d’années".
La procédure de qualification était au coeur des débats lors du colloque sur le recrutement des enseignants-chercheurs (1), organisé par les sénatrices écologistes Marie-Christine Blandin et Corinne Bouchoux, le 8 novembre 2013, au Sénat (AEF n°469865). Alors que les partisans de la qualification défendent une conception disciplinaire de l'enseignement supérieur et saluent une procédure luttant contre l'endo-recrutement, ses détracteurs dénoncent une mesure contraire à l'autonomie des établissements, qui dévalorise en outre le doctorat. Au rang des solutions, certains prônent la suppression du CNU, d'autres demandent la baisse du service d'enseignement quand les derniers veulent mettre des étudiants dans les comités de sélection et étoffer les dossiers de candidature avec des éléments pédagogiques.