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"Comment faire en sorte que l’investissement public soit un levier pour l’investissement privé ?", s’interroge Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Le ministre préside deux tables rondes lors des "Assises du financement et de l’investissement", lundi 15 septembre 2014 à l’Élysée. Il reconnaît que "le financement des entreprises dépend majoritairement des banques" et estime "qu’il faut faire émerger de nouveaux modes de financements publics privés". "L’argent public manque et l’on constate une certaine anémie de l’investissement privé qui a chuté de 0,9 % en 2013 et 0,6 % en 2014", chiffre Emmanuel Macron. "L’un de nos défis est désormais d’utiliser l’argent public au bon endroit et sur les bons acteurs", pointe-t-il. Axelle Lemaire, secrétaire d’État au Numérique, s’exprime également au sujet de la relation entre grands groupes et PME.
Le CCDE (comité consultatif de déontologie et d'éthique) de l'IRD estime que le financement de la recherche à travers le crowdfunding (plate-forme d'appel à financement des citoyens via internet) « ne peut venir en substitution des formes actuelles de financement portées par les organismes de recherche ». Dans un avis de juin 2013, le comité estime que ce type de financement pourrait « au plus » compléter « dans les marges » un financement principal validé par un comité ad hoc de l'établissement. Bernard Taverne, chercheur à l'IRD et membre du comité pointe « deux types de dérapages possibles » : « Le premier est lié au processus de validation et à la pertinence scientifique de la recherche, le second au type d'information destiné à convaincre le public d'y contribuer », déclare-t-il à AEF le 2 octobre 2013. Il précise que le comité a fait l'objet d'une saisine « classique », de la part d'un chercheur de l'IRD.
« Désormais, les prises de participation dans les jeunes PME innovantes par les grands groupes ouvriront droit à un amortissement fiscal sur cinq ans. » C'est ce que déclare le président de la République, François Hollande, à l'occasion de son intervention aux assises de l'entrepreneuriat, lundi 29 avril 2013. Celles-ci ont été lancées par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif et Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique. L'organisation de ces assises était prévue par le pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi, présenté le 6 novembre 2012 (AEF n°202938). « Les grandes entreprises doivent également accompagner nos PME », détaille François Hollande. « Certaines le font déjà et les soutiennent en prenant en charge une partie de leurs frais d'implantation ou en partageant le risque. Je souhaite encourager cette pratique, cohérente avec notre politique de filières. »