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Près d’un cadre sur deux (49 %) estime qu’il est possible de reprendre la même vie professionnelle qu’avant d’être malade d’un cancer, contre 47 % qui pensent le contraire. C’est ce qu’indiquent les résultats de la 2e édition du baromètre Institut Curie-Viavoice présentés jeudi 11 septembre 2014. Ce dernier décrypte les perceptions des Français sur le cancer, en particulier la qualité de vie, l’information sur la maladie et les enjeux de "l’après-cancer". La deuxième édition était particulièrement consacrée aux perceptions des cadres sur les difficultés d’un retour à la vie professionnelle après un cancer. Outre les séquelles physiques, "les cadres interrogés évoquent le regard des autres ainsi que les préjugés sur la capacité de travail comme principales difficultés au retour à l’activité professionnelle pour une personne ayant guéri d’un cancer".
Selon le troisième rapport de l’Observatoire sociétal
Le ministère du Travail et les partenaires sociaux devront réfléchir à des mesures en vue de favoriser la poursuite de l'activité professionnelle des malades du cancer, annonce le président de la République mardi 4 février 2014, à l'occasion de la présentation du troisième Plan cancer. Ce plan, prévu pour couvrir la période 2014-2019, mobilisera un budget de 1,5 milliard d'euros. Outre l'accent mis sur la prévention des cancers évitables, il vise l'amélioration de la vie des malades.
Deux tiers des actifs français pensent que leur entreprise devrait davantage accompagner les salariés touchés par un cancer, un peu plus de la moitié estimant que cet accompagnement devrait être élargi aux situations de cancer d'un proche, selon un baromètre réalisé fin 2013 par l'association Cancer@Work (1). Créée en 2012, l'association compte pour le moment une quinzaine d'entreprises adhérentes, dont Altran, la SNCF ou encore RTE. Elle a pour vocation d'aider celles qui le souhaitent à mettre en oeuvre une démarche de sensibilisation et de formation, ou encore à cibler les actions possibles en fonction des besoins de chaque structure. Un travail qu'elle a notamment réalisé avec le groupe Altran, en voie de mettre en place un plan d'action afin de gérer les situations de fragilité liées au cancer.
Les pratiques professionnelles en matière de maintien dans l'emploi des personnes ayant été touchées par des maladies longues, comme le cancer, sont très éparses et restent très informelles selon les entreprises. C'est l'une des conclusions de l'étude intitulée « les plans d'action à l'égard des salariés atteints du cancer » (1) du Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) présentée à l'occasion du colloque « Cancer et travail », organisé mardi 14 décembre 2010 à Paris, par l'INCa (Institut national du cancer) et l'ARC (Association pour la recherche sur le cancer). Basée sur une comparaison avec les pratiques allemandes, l'étude montre que les relations entre salariés malades et entreprises restent encore basées sur des arrangements tacites, qu'il s'agisse de la période d'arrêt, de retour et d'adaptation après réintégration.