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Clarté, compétitivité et proximité sont les trois exigences de la réforme territoriale, énonce André Vallini, à l’occasion de son intervention lors de la plénière de rentrée du CESE, mardi 9 septembre 2014. Rappelant que la France "cumule 40 % des collectivités locales des 28 pays de l’Union européenne", le secrétaire d’État à la Réforme territoriale rappelle la nécessité de simplifier les multiples structures et échelons de l’organisation territoriale. La nouvelle carte des régions, dont le projet de loi a été adopté en première lecture à l’Assemblée avant l’été, doit également permettre à ces collectivités d’atteindre une nouvelle dimension économique. Par ailleurs, précise-t-il, "le gouvernement se donne 5 ans pour imaginer l’avenir du conseil général". En matière d’économies, il estime que "les plus importantes découleront des fusions de structures".
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"La réforme territoriale est une réforme majeure, peut-être même la mère des réformes", d’où la nécessité de la mener à bien sans précipitation, insiste Alain Rousset, le président de l’ARF (Association des régions de France), mercredi 3 septembre 2014 lors de sa conférence de presse de rentrée. Alors que le gouvernement envisage désormais de reporter de mars à juin 2015 les élections départementales et régionales, au lieu de décembre 2015, les présidents de régions demandent à ce qu’elles soient maintenues fin 2015. Un report en juin ne leur permettrait pas de mener à bien les projets de fusion de régions prévus par le projet de loi en cours de discussion au Parlement et comporte un risque juridique, plaident-ils. Ils soulignent aussi la nécessité de clarifier les compétences et de répondre aux inquiétudes des personnels territoriaux.
Une proposition de loi déposée au Sénat le 7 août 2014 par Nathalie Goulet, sénatrice UDI de l’Orne, vise "à réaffirmer la pertinence des départements et à conforter les dynamiques territoriales". Ce texte de "clarification et d’affirmation des départements" propose notamment que les départements puissent instituer des conférences locales des maires ou des présidents d’intercommunalités et leur confier par convention la création ou la gestion de certains équipements et services relevant de leurs compétences. La réforme territoriale, qui fait l’objet de deux projets de loi discutés à l’automne, prévoit la disparition des conseils départementaux en 2020 mais le Premier ministre a laissé entendre fin août qu’ils pourraient conserver un rôle dans certaines zones rurales. Par ailleurs, deux autres propositions de loi portant sur les intercommunalités ont été déposées fin juillet au Sénat.
Manuel Valls ne confirme pas formellement l’organisation d’une deuxième lecture au Parlement du projet de loi prévoyant la fusion des régions. En revanche, il affirme que l’autre texte sur la nouvelle organisation territoriale, qui doit parachever le troisième acte de la décentralisation, sera bien examiné à l’automne. Dans un discours prononcé jeudi 28 août 2014 à la Rochelle devant des élus socialistes, le Premier ministre a rappelé les priorités du gouvernement et assuré que les collectivités seront associées aux réformes prévues. Il a notamment tenu à rassurer les élus des départements ruraux en ouvrant la porte, sous condition, au maintien des conseils départementaux après 2020. Il a aussi appelé fermement les collectivités à maîtriser leurs dépenses de fonctionnement en promettant que le gouvernement restera à leurs côtés "pour préserver et accompagner l’investissement local".
L’Assemblée nationale a adopté en séance publique une nouvelle carte des régions faisant de ce nouveau découpage la quatrième version de la future cartographie régionale après celles proposées par le gouvernement, par la commission spéciale du Sénat et par les députés de la commission des lois. Avec l’aval du gouvernement, cette carte ramène de 22 à 13 le nombre des régions en métropole (Corse comprise) contre 14 dans le projet initial de l’exécutif. Il est désormais prévu que Poitou-Charentes et le Limousin soient rattachés à l’Aquitaine, que la Picardie le soit au Nord - Pas-de-Calais, et que la Champagne-Ardenne rejoigne le bloc Alsace - Lorraine. Les députés devraient achever dans la soirée, vendredi 18 juillet, l’examen du projet de loi relatif à la délimitation des régions, aux élections départementales et régionales et modifiant le calendrier électoral.
Les économies de 12 à 25 milliards d’euros que pourrait permettre la réforme territoriale à moyen terme sont "documentées", selon le gouvernement. Ces montants avaient été évoqués mi-mai par le secrétaire d’État à la Réforme territoriale, André Vallini, se référant à des évaluations réalisées par "les meilleurs spécialistes". Admettant certaines difficultés de mise en œuvre, l’entourage d’André Vallini estime que ce chiffrage peut être atteint par un certain nombre de dispositions telles la réduction des normes, la suppression des doublons, le regroupement de services achat ou encore la stabilisation des effectifs de la fonction publique, qui pourrait dégager près de 6 milliards d’euros sur 5 ans. Certaines associations d’élus contestent ce chiffrage, signalant que les regroupements de collectivités et les transferts d’agents publics induisent dans un premier temps un coût.
Voici une sélection d’informations RH en bref pour la semaine du 6 au 9 avril 2021 :