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Une semaine après la présentation du projet gouvernemental d’action pour les prioritaires Dalo devant le comité de suivi, son rapporteur, René Dutrey, revient pour AEF Habitat et Urbanisme sur son contenu, qui prouve selon lui "l’absence [flagrante] d’un pilotage volontariste de cette politique". "L’absence de l’offre ne peut pas être considérée comme l’unique raison de l’échec du Dalo, c’est une toile de fond dont beaucoup s’accommodent", assure-t-il. "Le pilotage politique peut faire toute la différence pour une mise en œuvre réelle des prérogatives." L’organisation partenariale des différents acteurs mise en œuvre dans le Rhône, comme dans le Grand Lyon - qui va accueillir fin septembre le 75e congrès de l’USH -, le prouve selon René Dutrey : "le système y fonctionne relativement bien."
Le projet de plan d’actions en faveur des prioritaires Dalo présenté devant le comité de suivi mardi 2 septembre 2014 ne satisfait ni le DAL ni la Fondation Abbé Pierre. À l’occasion d’une conférence de presse organisée devant l’Assemblée nationale pour interpeller Matignon en réaction au plan de relance du logement, Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du collectif DAL, regrette ainsi le "manque de volonté politique forte" sur le sujet du droit au logement opposable. Même constat pour Christophe Robert, directeur général adjoint de la FAP, sollicité par AEF Habitat et Urbanisme : le projet de plan "montre que les outils existent mais il pointe aussi la limite de leur utilisation". "L’État doit réaffirmer que le logement des ménages Dalo est une priorité, mettre les bouchées doubles dans les secteurs tendus et donner des objectifs territorialisés."
La DHUP a présenté pour consultation, mardi 2 septembre 2014, au comité de suivi Dalo le projet gouvernemental de "plan d’actions pour le logement des bénéficiaires Dalo" qu'AEF Habitat et Urbanisme s'est procuré. Ce plan pourrait être détaillé dans sa version définitive lors d’une journée nationale sur le sujet mi-octobre. Sans précisions sur les échéances et sans objectifs chiffrés, le projet soumis vise à renforcer la mobilisation et l’utilisation des contingents de l’État et d’Action Logement, à mobiliser d’autres partenaires et à mieux accompagner les ménages. Et ce, dans un premier temps, en appliquant les textes en vigueur : respect de l’objectif de 25 % des attributions à destination des prioritaires Dalo, signature des conventions de réservations État/bailleurs ou encore négociation des accords locaux État/collecteurs prévus par la loi Alur.
Alors que le groupe de travail "Avenir du Dalo : État régalien ou délégation de compétences ?" mis en place par le comité de suivi en mars 2014 devrait remettre ses propositions cet automne, le député Christophe Caresche (SRC, Paris) pointe "la forte dynamique des dépenses [de l’État] liées au contentieux" en 2013 dans le "Commentaire des rapports annuels de performances par les rapporteurs spéciaux" au nom de la commission des finances de l’Assemblée nationale, publié au début de l’été. La consommation des crédits, "correctement anticipée par la loi de finances initiale" selon lui, a doublé entre 2012 et 2013 atteignant 26,50 millions d’euros en AE (autorisations d’engagement) et 26,90 M€ en CP (crédits de paiement). L’État a consacré au total 574 M€ en AE et 603,8 M€ en CP au programme 135 "Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat", dépassant de 20 M€ les CP prévus.
René Dutrey, président du comité de suivi de la mise en oeuvre du Dalo, qui a adopté une motion mercredi 5 mars 2014 pour exprimer « ses plus vives inquiétudes » après la publication des statistiques du dispositif pour l'année 2013, détaille pour AEF Habitat et Urbanisme, jeudi 6 mars, les raisons de ses craintes, concernant notamment l'Île-de-France. René Dutrey note tout de même « un frémissement au niveau national en matière de relogement » des prioritaires Dalo et explique qu'un groupe de travail, au sein du comité, travaille actuellement sur la manière dont les collectivités locales, via leurs nouvelles compétences prévues par la loi d'affirmation des métropoles, pourraient porter une partie de l'opposabilité, au côté de l'État.
Annoncée le 21 avril et finalisée le 16 mai 2022, l’acquisition de la plateforme de recrutement Side par Randstad France "s’inscrit pleinement dans la stratégie 'tech and touch' du groupe, présent depuis 2016 sur le marché du recrutement en ligne avec Randstad Direct", annonce l’entreprise (15 000 salariés). Cette opération de croissance externe lui permet "d’offrir à ses clients et talents une expérience utilisateur unique en mettant le meilleur de la technologie au service de l’humain". La gouvernance de Side est placée sous la responsabilité de Christophe Montagnon, chief digital officer du groupe Randstad France. Pierre Mugnier et David Benzaken, cofondateurs de la plateforme, prennent la direction opérationnelle de la structure. Aujourd’hui composées d’une soixantaine de salariés, les équipes de Side devraient s’étoffer d’une quarantaine de personnes au cours des prochains mois.