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L'assemblée générale de l'ICSU (Conseil international de la science), qui réunit des représentants de 120 académies nationales de la science et de 31 unions scientifiques internationales, adopte le 2 septembre 2014 à Auckland (Nouvelle-Zélande), un rapport qui fixe 5 objectifs clés en matière d'open access et propose 12 recommandations permettant de "jalonner la route pour les atteindre". Il met aussi en garde contre "l'utilisation abusive des indicateurs" dans l'évaluation des chercheurs et de la recherche, soulignant qu'ils "doivent être une aide et non un substitut à la prise de décision".
"La Leru (Ligue européenne des universités de recherche) se joint à un groupe de 58 signataires représentant des institutions de recherche, la société civile et des éditeurs, appelant la STM (Association internationale des éditeurs scientifiques, techniques et médicaux) à retirer ses nouveaux modèles de licences" pour l’open access, fait savoir l’organisation universitaire le 11 août 2014. Dans une lettre ouverte du 7 août, les signataires expliquent que ces licences "restreindraient l’utilisation, la réutilisation et la valorisation de la recherche". "Ouverte à tout débat constructif", la STM reconnaît dans un communiqué, le 7 août, l’existence d’un courant en faveur d’une "licence unique et standardisée", y compris parmi ses membres. Mais elle souligne qu’elle représente aussi des adhérents dont les "décisions tactiques et stratégiques" sont différentes et dont elle doit tenir compte.
La Leru (Ligue des universités de recherche européennes) suggère à la communauté scientifique de « continuer à travailler à un consensus […] sur les types de données qui peuvent être partagées et réutilisées, rendues publiques, et celles qui ne le peuvent pas ». Telle est l'une des recommandations adressées par la Ligue, qui publie en décembre 2013 une « feuille de route pour les données de la recherche ». Conçu pour aider les universités à « relever les défis » que soulève le sujet, le document développe « des problématiques telles que les usages, la gestion, les infrastructures de données de la recherche, les coûts, la promotion, la description des données, les questions légales, les compétences, les rôles et les responsabilités ». Il adresse également « une série de recommandations aux chercheurs, aux institutions de recherche, aux services financiers et aux décideurs ».
La « prolifération » de revues en open access sur le modèle « gold » (1) est une « nouvelle illustration de la bulle spéculative » que connait l'édition scientifique, et face à laquelle il faut repenser le système de l'évaluation par le seul « facteur d'impact », analyse pour AEF le 8 octobre 2013 Bruno Moulia, membre de la commission recherche de la CGT-Inra. S'exprimant au nom d'un collectif de chercheurs, il dénonce un « capitalisme de prédation » orchestré par de grands éditeurs privés pour faire « main basse sur la science publique ». Bruno Moulia réagit à un article publié dans « Science » (2), qui dénonce la validation par plusieurs dizaines de revues « gold » d'une fausse contribution scientifique. Pour lui, le principe de « publier à tout prix » conduit à une dégradation de la qualité des publications et à un modèle économique « intenable ».
Le regard des pairs « est de plus en plus omniprésent » chez les universitaires, avec la « montée en puissance de l'impératif d'évaluation », notamment pour le financement sur projets. Le problème peut résider dans « des effets de conformisme », avec des projets de recherche écartés en raison de leur trop grande originalité. C'est ce que soulignent Julien Barrier et Emmanuelle Picard, respectivement maître de conférences en sociologie et maître de conférences d'histoire contemporaine à l'ENS de Lyon, lors de la séance du 26 février 2013 du séminaire sur « les transformations de l'enseignement supérieur et de la recherche en France depuis les années 1960 », qu'organise l'ENS de Lyon de février à avril 2013 (1).
Il faut « reconsidérer l'évaluation de la recherche en sciences humaines et sociales, et remettre en question l'usage et l'abus des bibliométries, des facteurs d'impact et les critères des comités d'experts, car il apparaît que les articles écrits par des savants non anglophones, issus d'institutions extérieures au monde anglophone ont beaucoup moins de chance d'être acceptés dans les revues internationales qu'utilisent les principales bases de données. » Telle est la première recommandation de l'association non gouvernementale de promotion de la recherche européenne AE (Academia Europaea) (1), qui a rendu public un document « sur la situation des sciences humaines et sociales en Europe » le 17 janvier 2012. Le 10 novembre 2011, la commissaire européenne à la Recherche, l'Innovation et la Science Máire Geoghegan-Quinn avait déjà répondu, dans un discours tenu à la British Academy de Londres, aux chercheurs européens en SHS (sciences humaines et sociales), qui l'avaient interpellée par le biais d'une lettre ouverte sur la place de leurs recherches dans le programme-cadre Horizon 2020 (AEF n°226944).
Par arrêté du 24 mai publié au JO du 26 mai 2022, sont nommés au cabinet du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, Bertrand Dumont, directeur de cabinet et Augustin Cellard, chef de cabinet. Les deux hommes sont reconduits dans leurs fonctions.
Laureline Peyrefitte, procureure de la République de Meaux (Seine-et-Marne) est directrice de cabinet adjointe d’Eric Dupond-Moretti depuis mercredi 25 mai 2022. Son arrêté de nomination a été publié au Journal officiel du 26 mai. Elle succède à Rémi Decout-Paolini, directeur adjoint du cabinet d’Éric Dupond-Moretti depuis son arrivée place Vendôme, et jusqu’au 14 mars 2022, date à laquelle il avait remplacé la directrice de cabinet Véronique Malbec, partie au Conseil constitutionnel.