En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le colonel Hubert Bonneau a pris le commandement du GIGN, lundi 1er septembre 2014. Ancien commandant en second du groupe d'intervention, il succède au général Thierry Orosco, qui a quitté son poste le 1er août 2014 et a rejoint l’entreprise Cofely Ineo, filiale du groupe GDF Suez, où il sera chargé des questions de sécurité et de gestion de crise (lire sur AEF).
"Depuis 40 ans, le GIGN est au front et paye le prix de la guerre contre le terrorisme et la criminalité organisée. Depuis 40 ans, il est l’ultime recours pour protéger nos concitoyens", affirme le ministre de l'Intérieur à l’occasion des 40 ans du GIGN, mercredi 25 juin 2014 à Versailles (lire sur AEF). "Depuis la tragique prise en otage des athlètes israéliens aux Jeux Olympiques de Munich, en 1972, qui a été à l’origine de la création du GIGN, l’ennemi que vous combattez n’a cessé de changer de visage, de technologie et de mode opératoire. Il n’a cessé de s’adapter aux nouveaux moyens de destruction et de communication, tant il est vrai qu'un acte terroriste est d’abord un acte hybride entre violence et communication", indique Bernard Cazeneuve aux membres du groupe d’intervention.
« Le GIGN est avant tout un prestataire de service, au profit d'unités de gendarmerie, du ministère de l'Intérieur ou du pouvoir politique. Il n'a pas d'autonomie dans son action. » C'est ce qu'affirme le général Thierry Orosco, commandant du GIGN lors d'un petit-déjeuner sur le thème « quel emploi pour les unités d'intervention dans une démocratie ? » organisé par le Haut comité français pour la défense civile au Sénat, jeudi 18 avril 2013. « Nous sommes d'abord un outil politique », poursuit-il. « Le GIGN est l'unité du dernier recours du pouvoir », indique Thierry Orosco. Il souligne qu'une « réussite tactique peut être un fiasco politique, mais l'inverse n'est pas vrai. Un échec tactique sera toujours un échec politique ».