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Depuis le passage aux 35 heures, "chaque minute compte, chaque minute coûte cher, et chaque minute doit être productive". C’est le constat que dresse Isabelle Saviane, DRH du groupe Eram, lors de son audition par la commission d’enquête sur l’impact de la réduction du temps de travail de l’Assemblée nationale, jeudi 4 septembre 2014. Pour elle, "la chasse au temps non productif" qu’a induite la réduction de la durée légale du travail a parfois "crispé l’organisation". "L’équilibre avec le temps social, le temps de partage, le temps de cohésion en a pas mal pâti", sans que soient nécessairement créés d’emplois supplémentaires, comme escompté.
Dernier état des lieux partiel datant de 2002-2004, absence de données concernant la fonction publique territoriale, manque d’éléments sur les conséquences financières… Lors de son audition à l’Assemblée nationale, mercredi 23 juillet 2014, par la commission d’enquête sur l’impact de la réduction du temps de travail, la DGAFP (directrice générale de l’administration et de la fonction publique) n’a pu que communiquer des données partielles. Selon celles-ci, les 35 heures, entrées en vigueur dans la fonction publique en 2002, ont engendré sur la période 2002-2005 53 000 créations de postes à l’État et dans l’hospitalière. Selon la DGAFP, les 35 heures ont notamment permis de faire disparaître les autorisations d’absence illégales et de réduire l’absentéisme.
"Les évaluations actuelles sur l’impact économique et financier des lois sur la réduction du temps de travail restent partielles et n’ont pu, par conséquent, mettre un terme aux débats alimentés par les idéologies tant économiques que politiques." C’est pour remédier à cette situation que l’Assemblée nationale a voté, mercredi 11 juin 2014, la création d’une commission d’enquête "relative à l’impact sociétal, social, économique et financier de la réduction progressive du temps de travail". La proposition de résolution émane de Thierry Benoit, député UDI d’Ille-et-Vilaine. Selon lui, "l’ouverture d’une mission d’enquête sur un sujet aussi sensible et controversé, devrait […] éclairer la société civile, les partenaires sociaux ainsi que les décideurs sur l’ensemble des défaillances et des effets, parfois inattendus, d’une loi touchant la vie tant professionnelle que privée des Français."
« Une semaine habituelle de travail salarié à temps complet, sans événement exceptionnel, est en moyenne de 39 heures et 24 minutes, réparties sur cinq jours en 2007 », indique une étude de la division emploi de l'Insee, publiée vendredi 17 juillet 2009. Ces heures et jours travaillés sont mesurés pour les personnes ayant occupé un emploi au moins quatre semestres consécutifs, hors enseignants. « Les non salariés à temps complet déclarent plus d'heures et de jours de travail que les salariés, ainsi que des journées plus longues. »
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :