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Un mouvement de grève a rassemblé des enseignants du lycée général et technologique Jean-Rostand de Roubaix (Nord) le 1er septembre 2014, jour de la pré-rentrée, selon un collectif, soutenu par le Snes, l’Unsa, la CGT et Sud, qui demande "la suspension" du proviseur, en raison d'"atteintes graves à l’encontre des personnels et des biens" dans l’établissement. Il pointe "une gestion agressive des personnels enseignants et non enseignants" et "l’octroi d’avantages et d’emploi au bénéfice de membres de [la] famille" du proviseur. Interrogé par AEF mardi 2 septembre, ce dernier dit "ne pas comprendre ce qui lui est reproché". "Je me fais lyncher, sans doute parce que je suis un peu iconoclaste", estime Robert Minéo, mettant en avant son bilan après cinq années passées à la tête de l’établissement. Le rectorat indique avoir diligenté une enquête administrative pour établir les faits.
Des enseignants du collège privé Blaise-Pascal à Roubaix (Nord) se sont mis en grève vendredi 6 juin 2014 pour dénoncer un climat "exécrable" dans leur établissement, après le licenciement d'un des leurs dans ses fonctions de responsable de niveau. Le Snec-CFTC Nord, qui porte le mouvement, évoque des "manipulations", des "pressions" et des "tentatives de déstabilisation" de la part du chef d'établissement. Contacté par AEF, ce dernier dénonce "un tract diffamatoire" et dit "ne pas comprendre la situation". La directrice diocésaine de Lille, Marie-Claude Tribout, affirme que ce chef d'établissement a "toute [sa] confiance" et qu'il fait "un excellent travail". Une assemblée générale est prévue mardi 10 juin pour essayer de trouver une voie d'apaisement.
Dans la gestion du conflit au sein du collège Henri-Wallon de La Seyne-sur-Mer, "il y a eu trois grandes étapes" : une implication personnelle du Dasen, un travail spécifique d'un IA-IPR et la sollicitation des inspections générales avant d'aboutir au déplacement du chef d'établissement et de son adjointe, résume à AEF le Dasen du Var, Jean Verlucco, le 25 mars 2014. Malgré un rapport des inspections générales plutôt favorable à son action, le principal du collège, en conflit avec une partie des enseignants, a été écarté de l'établissement, tout comme son adjointe avec qui il entretenait également des relations difficiles (lire sur AEF). Alors que la CAPN sur les postes de chefs d'établissement se réunit le 28 mars et que la principale adjointe a porté plainte contre l'Éducation nationale et contre X, AEF analyse la méthode suivie pour désamorcer le conflit.
« La mise à l'écart du principal du collège Henri-Wallon de La Seyne-sur-Mer (Var) est emblématique du manque de reconnaissance et de soutien de la hiérarchie des personnels d'encadrement intermédiaires », déclare à AEF le 4 octobre 2013 Michel Richard, secrétaire général adjoint du SNPDEN-Unsa. « Ce qui est très surprenant, c'est que notre collègue [adhérent au SNPDEN] a été suspendu alors que le rapport des inspections lui est très favorable », ajoute le syndicaliste qui dénonce « un jeu de pressions syndicales et politiques » sur ce dossier. Le syndicat ID-FO dénonce, lui, « la communication partielle et malveillante » du syndicat majoritaire dans cette affaire et rappelle qu'un premier rapport de l'inspection pédagogique régionale avait conclu au « comportement autoritaire » du principal.
Un rapport Igen-IGAENR sur un collège de la Seyne-sur-mer (Var), daté de juin 2013, relate comment les actions de « remises en ordre » engagées par le principal, qui a été suspendu en septembre, ont « suscité l'opposition d'une fraction du personnel ». « La situation des enseignants passait ici bien avant celle des élèves », selon les inspecteurs qui constatent que « les initiatives prises par le chef d'établissement ont cristallisé le conflit sur sa personne, en faisant passer au second plan les vrais problèmes d'ordre pédagogique et scolaire » de ce collège. Ils pointent aussi « les nombreuses interventions politiques » qui ont « compliqué l'action du chef d'établissement, tout en confortant un sentiment d'impunité chez les professeurs mobilisés pour obtenir le départ du principal ». Les inspecteurs préconisent de « continuer les actions engagées par le principal et de les renforcer ».