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Le CUFR Nord-Est Midi-Pyrénées, l’université de Nîmes, celles d’Assas (Paris-II), de Bordeaux-II et Grenoble-I ont les plus fortes "valeurs ajoutées" en matière de réussite en M2, en un an. C’est ce qui ressort d’un classement réalisé par AEF à partir des données du MENESR publiées lundi 25 août 2014 et qui concernent la session d’examen 2011. C’est la deuxième année consécutive que le MENESR calcule la valeur ajoutée des universités dans la réussite des étudiants, tant en master qu’en licence (lire sur AEF). En prenant en compte certaines caractéristiques de la population étudiante de chaque université, la valeur ajoutée "permet de situer une université par rapport à la moyenne nationale", et ce faisant de comparer les universités entre elles, ce que ne permet pas le seul taux de réussite observé.
Les universités de Clermont-Ferrand-I, Angers et La Rochelle ont, en 2011, les plus fortes "valeurs ajoutées" en matière de réussite en licence, en trois ans, des étudiants n’ayant pas changé d’établissement pendant leur cursus
La « faiblesse ponctuelle » de la valeur ajoutée de l'université Paris-Sud (Paris-XI), en matière de réussite en licence en 2010, « résulte notamment d'une erreur technique dans les données » utilisées par le MESR. Voilà ce qu'indique un communiqué de presse de l'université, dont la « valeur ajoutée » pour la réussite en licence, en trois ans, de ses étudiants n'ayant pas changé d'établissement pendant leur cursus, est « particulièrement basse (- 8,7) » (1). Paris-XI arrive ainsi à la la 69è place sur 76 établissements recensés dans le classement réalisé par AEF, à partir des données du MESR (AEF n°191382). Mais même en corrigeant « l'erreur technique », l'université note que sa valeur ajoutée « reste négative, comme dans la plupart des universités scientifiques et médicales (- 4,1 en moyenne) ».
« Les assises de l'ESR ont mis en avant l'intérêt de construire un continuum bac-3/bac+3 et là, on revient à un indicateur de réussite en trois ans, parfaitement à contre courant des réflexions en cours ». C'est la capacité à faire réussir un étudiant en situation d'échec qu'il faut mesurer, qu'importe qu'il se réoriente ou obtienne sa licence en quatre ans », répond à AEF Achille Braquelaire, vice-président du Cevu de Bordeaux-I le 15 mai 2013. Il réagit au classement sur la « valeur ajoutée » des universités en matière de réussite en licence en 2010, où son établissement obtient un score négatif (-13,4). Il le juge « contre-productif » et démobilisant pour ses équipes. « Nous travaillons à une orientation progressive, notamment avec notre semestre rebondir ; c'est ce qui contribue à faire baisser notre soit disant performance en matière de réussite » assure-t-il. Pour lui, une bonne évaluation passe par un suivi de cohortes mais les outils font toujours défaut.
L'université Paris-Nord (Paris-XIII) avait, en 2010, la « valeur ajoutée » la plus élevée en matière de réussite en master en un an, tandis que Paris-III Sorbonne-Nouvelle avait la valeur ajoutée la moins élevée. C'est ce que montre l'étude du MESR intitulée « Parcours et réussite en licence et en master à l'université » (avril 2013). La « valeur ajoutée », que le ministère a calculée pour chaque université, permet de « situer une université par rapport à la moyenne nationale une fois les effets de structure pris en compte ». Des tableaux associés à cette note donnent les taux de réussite, par université, en licence et en master (AEF n°191382).
L'UVSQ (université Versailles-Saint-Quentin) est l'université qui avait, en 2010, la « valeur ajoutée » la plus forte en matière de réussite en licence en trois ans de ses étudiants n'ayant pas changé d'établissement pendant leur cursus. Et c'est l'université de Nouvelle-Calédonie qui avait la « valeur ajoutée » la moins élevée. C'est ce que montre une note intitulée « Parcours et réussite en licence et en master à l'université » (avril 2013) que le MESR vient de publier. La « valeur ajoutée » que le ministère a calculée pour chaque université permet de « situer une université par rapport à la moyenne nationale une fois les effets de structure pris en compte ». Des tableaux associés à cette note donnent les taux de réussite, par université, en licence et en master. Le MESR met en avant plusieurs méthodes, soulignant la complémentarité de celles-ci.
La Cour de cassation précise, dans un arrêt publié du 22 juin 2022, comment apprécier le principe de faveur en cas de concours entre les dispositions de la convention collective "Syntec" sur le forfait en heures et celles d’un accord d’entreprise. L’affaire relève des dispositions du code du travail antérieures la loi du 20 août 2008.