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Selon un article du quotidien américain The New York Times, publié le 26 août 2014, l’administration Obama réfléchit à une solution permettant d’éviter que le futur accord mondial sur le climat qui doit être trouvé à Paris en décembre 2015 ne soit obligé d'être voté par le Congrès. Barack Obama travaille sur un "accord politiquement contraignant", où chaque pays s’engagerait à réduire ses émissions de gaz à effet de serre et serait montré du doigt en cas de refus, selon le principe du "name and shame" et non sur un traité juridiquement contraignant comme le stipulaient les accords de Durban de décembre 2011. "Les Républicains siégeant au Capitole et les pays pauvres s’opposeront sans doute à cet accord mais selon les négociateurs, il pourrait s’agir de la seule voie réaliste", commente le quotidien, en raison du blocage persistant du Congrès sur la question du climat.
Au cœur d’une semaine de réflexion à la Maison Blanche sur le changement climatique, un rapport de 840 pages est paru mardi 6 mai 2014, dressant le bilan des évolutions de ces dernières années et évaluant les risques que les États-Unis encourent à l’avenir. Près de 300 scientifiques ont travaillé à cette "Évaluation nationale sur le climat" ("National climate assessment") supervisée par le gouvernement. C’est la troisième du genre, la dernière datant de 2009. L'objectif affiché de Barack Obama est d'alerter la population sur les changements climatiques et d'insister sur leur rapidité inattendue.
Le président des États-Unis Barack Obama interpelle, mercredi 29 janvier 2014, dans son discours annuel sur l'état de l'Union, le Congrès américain sur les opportunités à saisir dans la lutte contre le changement climatique. « Notre politique énergétique va créer des emplois et laisser une planète plus propre », déclare-t-il, assurant que tout en augmentant leur indépendance et leur production énergétiques, les États-Unis ont réduit leur consommation. Le président des États-Unis propose de supprimer quatre milliards de subventions financées accordées tous les ans aux compagnies pétrolières pour les allouer aux « énergies du futur ». L'amélioration des standards d'émissions de CO2 des poids lourds et des centrales électriques a également été mentionnée, ainsi que l'énergie solaire. Barack Obama a en outre souligné l'urgence de l'action contre le changement climatique.