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"Fin 2012, 231 800 personnes bénéficiaient d’un dispositif public de cessation anticipée d’activité, contre 296 000 un an auparavant, et 707 000 en 2006, niveau le plus haut de la décennie", observe la Dares dans une étude publiée mercredi 20 août 2014 (1). Cet effectif, le plus bas depuis 1980, s’explique par l’extinction progressive de plusieurs dispositifs : dispense de recherche d’emploi, allocation spéciale du Fonds national pour l’emploi, allocation de remplacement pour l’emploi, cessation anticipée d’activité de certains travailleurs salariés… Près de 100 000 personnes sont néanmoins entrées dans un dispositif public de cessation anticipée d’activité en 2012, dont plus de 9 sur 10 dans le cadre de la retraite pour carrière longue.
Jean-Marc Ayrault, demande, dans un courrier adressé le 28 février 2014 au ministre de l'Économie et des Finances et au ministre délégué chargé du Budget, l'extension de l'Acaata (allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante) aux fonctionnaires et agents publics ayant développé une maladie professionnelle reconnue en lien avec l'amiante. « Il n'y a pas de raison, sur ce point, que les agents publics soient moins bien traités que les salariés du secteur privé », estime le Premier ministre. La Cour des comptes a émis une recommandation dans ce sens dans son rapport annuel présenté le 11 février 2014 (AEF n°474863).
« En 2011, 71 600 salariés ou anciens salariés du secteur privé âgés de 55 ans ou plus sont entrés dans un dispositif public leur permettant soit de ne plus rechercher activement un emploi, soit d'être en préretraite totale, soit de partir en retraite anticipée pour carrière longue. Ils étaient trois à quatre fois plus nombreux de 2004 à 2008 », selon une étude publiée par la Dares (ministère du Travail) mercredi 14 novembre 2012. « Cette chute provient essentiellement de l'extinction progressive de la DRE (dispense de recherche d'emploi) et du durcissement des conditions d'éligibilité pour bénéficier d'un départ anticipé à la retraite pour carrière longue, à partir de 2009. »
En France métropolitaine, 6 680 nouveaux préretraités du secteur privé sont entrés dans un dispositif de préretraite publique en 2010. Ils étaient 67 070 à y être entrés en 2000. C'est ce que révèle la dernière analyse de la Dares (n°060) publiée sur son site. En effet, les conditions d'accès aux dispositifs de préretraite publiques qui permettent aux salariés de cesser totalement ou partiellement leur activité professionnelle à partir de 50 ans (ou plus) tout en percevant une allocation avant la liquidation de leurs droits à la retraite ont été fortement restreintes au cours de la dernière décennie, notamment avec la loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites. Par conséquent, le nombre de bénéficiaires de ces dispositifs est passé en l'espace de dix ans de près de 200 000 en décembre 2000 (198 500) à 41 400 fin décembre 2010. Aujourd'hui seules 0,5 % des personnes âgées de 55 à 64 ans sont en préretraite publique.