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"Depuis plusieurs décennies, nous avons pu assister à une lente mais irréversible dégradation de la vie interne des entreprises […]. La rupture entre certaines 'élites' dirigeantes et le corps social de l’entreprise est consommée", constate Bruno Mettling, dans un ouvrage récemment publié aux éditions Débats publics. "Les maux sont connus, poursuit le DRH du groupe Orange : fracture interne, certes, absence de stratégies et de vision partagées, rupture de confiance en matière de partage de la valeur […], absence de vrais dialogues entre dirigeants et responsables syndicaux." Mais, "plus profondément encore, c’est une focalisation sur le temps court qui a progressivement empoisonné l’ensemble des organisations, des fonctions, des logiques internes et in fine des femmes et des hommes qui les portent", déplore Bruno Mettling, qui appelle à "retrouver le temps pertinent".
"Il nous reste du chemin à parcourir pour parvenir à une égale représentation des deux genres au sein d’Orange", déclare Bruno Mettling, directeur général adjoint en charge des RH, lors d’un point presse jeudi 10 juillet 2014. Le groupe annonce la signature, le 9 juillet, de son 4e accord sur l’égalité professionnelle qui prévoit, notamment, une nouvelle analyse des facteurs affectant l’égalité salariale au long de la carrière pour identifier des écarts qui ne seraient pas détectés par une analyse à un "instant T", ou le fractionnement en heures des autorisations spéciales d’absence pour les salariés parents. Le DRH présente aussi le 9e baromètre social, qui mesure que, de façon stable, 92 % des salariés pensent que la qualité de vie au travail est identique ou meilleure que dans les autres entreprises. Orange lance, enfin, deux Moocs sur les opportunités professionnelles du numérique.
La "crise sociale" qu’a traversée le groupe Orange en 2009-2010, avec le suicide de plus de 20 salariés, continue de peser sur les pratiques de l’entreprise. À l’époque, les syndicats avaient notamment pointé l’effet des mobilités forcées sur les salariés. Un rapport d’expertise avait également souligné la "mise sous tension" des collaborateurs due à ces nombreuses mobilités. Aujourd’hui, le groupe de télécommunications fait face à une concurrence accrue, avec l’arrivée de Free sur le marché, et doit opérer une nouvelle transformation. Ce qui implique d’inciter les salariés à changer de poste. Christine Lanoë, DRH France d’Orange, explique comment le groupe y parvient, mercredi 2 avril 2014, à l’occasion de la 27e édition du Congrès HR
« C'est dans l'engagement des entreprises et des directions que se joue la réalité du bien-être au travail. La responsabilité du bien-être au travail s'organise et se gère. Les notes attribuées par les collaborateurs de France Télécom après la crise sociale, et alors que se tient la conférence sociale du gouvernement, montrent bien qu'il n'y a pas de fatalité sur l'amélioration de la qualité de vie au travail. » C'est ce qu'indique Bruno Mettling, DGRH de France Télécom, lors de la présentation à la presse, mardi 10 juillet 2012, du cinquième baromètre social de l'entreprise, réalisé en juin 2012 (1). Selon le groupe, « les résultats de ce 5e baromètre montrent une nette amélioration du climat social, confirmant que l'entreprise a désormais retrouvé un climat social apaisé », alors que la société, en tant que personne morale, et plusieurs anciens dirigeants du groupe, ont été mis en examen pour harcèlement moral, à la suite de la plainte déposée par des syndicats après une série de suicides de salariés entre 2008 et 2009 (AEF n°210887).
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :