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Après la Chine en 2005, c’est au tour de l’Inde d’accueillir sa première École centrale sur le modèle de l’école d’ingénieurs française : "Mahindra École centrale" a ouvert ses portes le 4 août 2014, avec plus de 200 étudiants dans sa première promotion. Située à Hyderabad, capitale de l’État de Télangana, MEC est un établissement privé, créé par Centrale Paris et le groupe industriel Mahindra, en partenariat avec la Jawaharlal Nehru technological university (lire sur AEF). Le cursus dure quatre ans, avec une 5e année optionnelle qui aboutira à un diplôme de master indien et à un titre d’ingénieur français, une fois que le programme aura été accrédité par la CTI. Avec cette école, le groupe Mahindra, qui emploie 180 000 salariés et affiche un chiffre d’affaires de 16,7 milliards de dollars, compte "engager la transformation rapide de l’enseignement d'ingénierie en Inde".
L'école centrale de Paris et le deuxième groupe industriel indien, Mahindra, spécialisé dans le transport, l'aéronautique, la construction et l'énergie, annoncent vendredi 20 septembre 2013 leur projet commun de créer à l'été 2014 une nouvelle école d'ingénieur, « Mahindra école centrale », à Hyderabad, « sur le modèle de Centrale Paris ». « Nous n'avons pas encore la date exacte d'ouverture car cela dépendra des accréditations indiennes, mais nous visons l'été prochain », précise à AEF Christopher Cripps, directeur des relations internationales de Centrale Paris. Cette nouvelle école centrale à l'étranger, après l'ouverture de Centrale Pékin en 2005 et de Centrale Casablanca en 2014, est également montée en partenariat avec l'université technologique Jawaharlal Nehru, qui délivrera un bachelor et un master. Le partenaire industriel apporte quant à lui « le financement et les infrastructures », indique Christopher Cripps.
« Sept ans après le lancement de Centrale Pékin, nous avons du mal à trouver des enseignants chinois capables de s'adapter aux méthodes pédagogiques françaises », déclare Jean Dorey, ancien directeur de l'École centrale de Pékin et responsable de l'accueil des investisseurs étrangers à EDF, le 13 avril 2012 (AEF n°314568 et AEF n°223817) (1). Il intervient lors d'une réunion d'information thématique organisée à Paris par la Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs) sur le thème de « l'ouverture internationale des écoles françaises d'ingénieurs : un enjeu stratégie pour l'industrie française ». Cet établissement, créé en 2005 par les écoles centrales, est rattaché à l'université de Beihang. « Nous allons avoir une période transitoire à gérer, en attendant que les étudiants qui ont suivi ce programme et qui sont intéressés par le métier d'enseignant-chercheur finissent leur thèse en France. Nous avons déjà un bon vivier », souligne-t-il.
« J'espère que les porteurs d'idex ont l'idée d'exporter des modèles de formation complets, car si une idex veut faire de la coopération internationale, elle aura l'autonomie de décision, les moyens et la puissance de feu pour le faire », estime Bernard Belloc, conseiller de Nicolas Sarkozy pour l'enseignement supérieur et la recherche (1), en marge de la remise des diplômes à la première promotion d'étudiants sortie de Centrale Pékin, le 7 janvier 2012. « On peut imaginer que 2 à 3 millions d'euros d'une idex soient consacrés à l'international. » Hébergée au sein de l'Université de Beihang (Chine) depuis 2005, Centrale Pékin constitue « le premier exemple d'exportation du modèle de formation français intégré, du postbac, avec les classes préparatoires, jusqu'au doctorat », indique-t-il aussi.
Les sénateurs de gauche ont déposé à leur tour jeudi 23 mars un recours auprès du Conseil constitutionnel contre la réforme des retraites adoptée lundi dernier par le Parlement. Ils critiquent notamment le véhicule législatif utilisé, à savoir une loi de financement rectificative de la Sécurité sociale, jugé "inapproprié" pour une réforme de cette importance. Et ensuite sur les leviers de procédure actionnés, articles de la Constitution (du 47-1 au 49.3) ou du règlement du Sénat qui ont permis d’accélérer les débats puis d’adopter la réforme sans vote à l’Assemblée nationale. Ils pointent notamment "une concentration" des "atteintes aux exigences de clarté et de sincérité du débat parlementaire.