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"Il reste de nombreux verrous technologiques et scientifiques pour rendre accessibles" les techniques d’analyse des réseaux sociaux "aux gestionnaires de crise et aux acteurs de la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité". C’est ce qu’affirme Jean-Luc Wybo, responsable scientifique au centre de recherche sur les risques et les crises des Mines Paris Tech dans la revue de l’école "Cultures de sécurité" publiée en juillet 2014. "Les réseaux sociaux sont utilisés dans un environnement social complexe, comportant des dimensions institutionnelles, culturelles et technologiques qui doivent être prises en compte. À ce jour, les cadres réglementaires pour les appréhender sont encore incomplets", souligne-t-il. Il constate cependant que "les réseaux sociaux jouent un rôle important dans la sûreté et dans la lutte contre la cybercriminalité".
"Apposer le numéro de matricule sur les vêtements et sur le casque" des policiers, équiper d’une caméra les agents qui possèdent des flash-ball, utiliser le gaz lacrymogène de façon "judicieuse et rationnelle", mieux employer les réseaux sociaux… Voici quelques-unes des recommandations du "rapport Ménard", sur la gestion des manifestations du printemps 2012 au Québec. Ce document a été rendu public mercredi 14 mai 2014. "Les relations de confiance entre la jeunesse militante et les institutions québécoises furent mises à mal, principalement par le pouvoir judiciaire et les forces policières. Un long chemin devra être parcouru afin de rétablir cette confiance mutuelle", précise le rapport, publié sur le site du ministère de la Sécurité publique du Québec. Un total de 226 plaintes relatives à la déontologie policière a été déposé en lien avec ces événements.
Selon un sondage Polling Vox pour AFP, Orange et le site internet Terrafemina (1), 57 % des internautes estiment que « la surveillance, par des organismes officiels, des réseaux sociaux et des échanges personnels sur internet », est « justifiée et permet de lutter efficacement contre les organisations criminelles ». A contrario, 41 % estiment que cette surveillance n'est « pas justifiée et met gravement en danger les libertés individuelles ». Cette étude relative à la perception des internautes français sur la « surveillance permanente », dont AEF Sécurité globale a eu la copie, est publiée mardi 25 février 2014.
« Les réseaux sociaux sont des sources d'information pour la police, dans le cadre des enquêtes. Mais la police peut aussi avoir une voix sur les réseaux sociaux, être active avec les citoyens », explique Sebastian Denef, chercheur à l'Institut Fraunhofer de Münich (Allemagne) et auteur d'une étude sur la gestion des médias sociaux par les forces de police, dans le cadre du projet Composite (Comparative Police Studies in the EU, étude comparée des polices dans l'Union européenne). Il intervenait à Berlin au cours du congrès européen de police, qui se déroulait mardi 19 et mercredi 20 février 2013 (AEF Sécurité globale n°195230 et n°195216). Les réseaux sociaux peuvent contribuer à « montrer une police plus humaine et changer les relations entre les citoyens et leur police. » En terme de présence policière sur les réseaux sociaux, « le Royaume-Uni et les Pays-Bas sont bien placés. Les autres pays ne les utilisent presque pas », poursuit Sebastian Denef.
« Aujourd'hui, les forces de police de Manchester ne peuvent plus se passer des réseaux sociaux, ils font partie de leur quotidien. » C'est ce qu'affirme Kevin Hoy, policier et webmaster de la police de Manchester (Royaume-Uni), lors d'une conférence intitulée « Technologies de l'information et de la communication et ordre public ». Elle avait lieu dans le cadre du Forum international de la cybersécurité (1) à Lille, lundi 28 janvier 2013. La police de Manchester « compte 60 comptes Twitter et 50 comptes Facebook, chaque poste local possède le sien », précise-t-il. Les forces de police de la ville se sont « inscrites sur les réseaux sociaux en 2010 ». Elles n'avaient cependant à cette époque « pas de ligne de conduite précise. Il fallait donc la construire et nous nous sommes concentrés principalement sur Twitter », indique-t-il.
Le Conseil d'État confirme le 22 mars 2023 l’annulation de l’homologation du document unilatéral relatif au plan de sauvegarde de l’emploi de l’Afpa, au motif que l’administration n’a pas vérifié le respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Les hauts magistrats précisent à cette occasion l’étendue du contrôle par l’administration, à l’occasion de l’examen d’un PSE, du respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques psychosociaux.