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"En septembre, nous allons repasser devant nos financeurs pour actualiser le [plan de refondation de l’Afpa]", explique Hervé Estampes, directeur général de l’organisme de formation, dans un entretien accordé à l’AEF fin juillet 2014. Les résultats du 1er trimestre de l’Afpa sont en deçà des objectifs, malgré une amélioration notable par rapport à 2013, et la perspective d’un marché de la formation atone en 2015 amènent sa direction à reconsidérer les perspectives de redressement. Pour autant, l’objectif d’un retour à l’équilibre en 2017 reste d’actualité, notamment en raison de nouvelles réformes structurelles qui vont être lancées. La principale concerne le passage de l’Afpa à 13 régions pour anticiper la réforme territoriale et alléger ses structures régionales. Par ailleurs, Hervé Estampes estime que "le problème de l’immobilier de l’Afpa est loin d’être résolu".
"L’Afpa affiche à fin juin 2014, un chiffre d’affaires de 393 millions d’euros (387 M€ en 2013) et un excédent brut d’exploitation (EBE) de +1 M€, contre -20 M€ l’an dernier à la même époque." Dans un communiqué diffusé fin juillet, l’association se félicite de "ce résultat probant" tout en reconnaissant être en "retard de 3 % par rapport à son objectif de chiffre d’affaires semestriel". Un résultat paradoxal que l’organisme de formation explique par les sorties, au mois de mars, du plan "30 000 formations supplémentaires pour les demandeurs d’emploi", le "positionnement défavorable des jours fériés" au mois de mai et une évolution contrastée des différents marchés sur lesquels il est positionné : entreprises, marchés de l’État et des régions. Pour autant, les objectifs annuels de l’Afpa restent inchangés, comme l’indique son directeur général, Hervé Estampes, à l’AEF.
"Le projet de site [préalable au transfert de propriété d’un ou plusieurs immeubles de l’État occupés par l’Afpa, au profit des régions qui en font la demande] s’inscrit dans le cadre de la politique de formation régionale et prend en compte, le cas échéant, les besoins de formation de portée nationale." C’est ce que précise le projet d’arrêté relatif au projet de site préalable au transfert de propriété de l’État à titre gratuit aux régions d’un ou plusieurs immeubles utilisés par l’Afpa, soumis pour avis au CNFPTLV qui se réunit le mardi 22 juillet 2014. Ce texte précise le cadre de la dévolution du patrimoine de l’Afpa aux régions volontaires, prévu par la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle. Il rappelle notamment que "le projet de site préalable au transfert de propriété […] doit garantir la mise en œuvre des missions de service public assurées par l’Afpa".
"Le chiffre d’affaires de l’Afpa fin mars 2014 s’élève à 202 millions d’euros, contre 196 millions un an plus tôt. Soit une progression de 3,2 %", annonce l’organisme de formation dans un communiqué, le 15 mai 2014. Sur cette période, son excédent brut d’exploitation s’établit à "+3,8 millions d’euros", contre -8,7 millions d'euros au premier trimestre 2013. Malgré des résultats qui repassent en positif après plusieurs exercices difficiles, le directeur général de l’organisme de formation, Hervé Estampes, a refusé, lors d’une rencontre avec la presse le 14 mai, de "crier victoire" car cette embellie reste soumise à plusieurs incertitudes. Il se félicite toutefois que l’Afpa ait redressé ses comptes et "rejoigne une certaine normalité" dans son activité et son fonctionnement. Après deux ans à parler de redressement, nous allons pouvoir évoquer les projets, la nouvelle offre…"
La nouvelle offre de formation de l'Afpa compte 965 nouveaux modules de formation qui viennent compléter les 235 parcours de formations métiers et 460 formations courtes réglementaires que l'organisme avait déjà dans son catalogue. Cette refonte de l'offre de formation fait partie des objectifs affichés par le "plan de refondation" initié fin 2012 pour redresser un organisme en proie à de sérieuses difficultés liées, notamment, à la transition d'un modèle basé sur les subventions à un positionnement sur le marché concurrentiel. Aujourd'hui, le président de l'Afpa, Yves Barou, estime que l'association est "sortie de la zone de turbulence" mais reste soumise aux mêmes incertitudes que les autres "entreprises". Concernant la nouvelle offre modularisée de l'Afpa, il met en avant la volonté de maintenir la qualité des prestations fournies par l'association.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :