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Le CA de Paris-Dauphine a voté le 15 juillet le passage des diplômes nationaux de L3 en diplôme d'établissement conférant le grade licence pour les formations en premier cycle. Contrainte de choisir entre des diplômes nationaux de licence ne permettant pas de sélectionner à l'entrée ou des diplômes d'établissement permettant de le faire, elle a opté pour les seconds, indique à AEF Sabine Mage, VP Cevu. "La sélection, que nous pratiquons depuis des années, a fait ses preuves", assure-t-elle. Laurent Batsch, président de l'établissement, s’est engagé à ce que la fixation des droits de scolarité de ces diplômes reste à l’initiative des départements concernés. "Nous serons vigilants à ce [qu’ils] ne s’envolent pas", déclare aussi Sabine Mage.
Selon l’Unef, "14 établissements pratiquent les frais illégaux" pour l’inscription des étudiants. L’organisation détaille ces "pratiques illégales" dans son dossier, publié mercredi 16 juillet 2014 pour la dixième année consécutive (lire sur AEF). Pour la CPU en revanche, ces frais "concernent des services complémentaires non obligatoires". L’Unef s’indigne par ailleurs de ce que 33 universités sélectionneraient les étudiants à l’entrée de la licence et du master (lire sur AEF). Elle interpelle donc le gouvernement et revendique un plan d’investissement à hauteur de 1,6 milliard d’euros, un changement du mode de financement des universités et l’utilisation des crédits des nouveaux investissements d’avenir pour financer des plans locaux pour la réussite des étudiants.
"Le Cneser demande à l’unanimité au [MENESR] de refuser l’habilitation de l’ensemble de l’offre 'diplômes de grand établissement' de niveau grade master de Paris-Dauphine", indique un communiqué du Snesup publié mercredi 21 mai 2014. La veille, le Cneser habilitation examinait les formations de Hesam et PSL (Paris sciences et lettres), dont l’université Paris-Dauphine est membre. Dauphine délivre depuis 2010 des diplômes de grand établissement qui confèrent le grade de master à l’étudiant, et non des diplômes nationaux de master, ce qui lui permet notamment d’avoir "des frais d’inscription libres et de sélectionner", indique à AEF Jean-Georges Gasser (Sup’recherche-Unsa). Le Cneser s’inquiète aussi du maintien des L3 suspendues de Dauphine et demande au MESR de "refuser d’habiliter le master 'criminologie' du Cnam".