En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"La région n’exercera pas les nouvelles compétences qui lui sont confiées en matière d’apprentissage [par la loi du 5 mars 2014] contre les chefs d’entreprise, les branches ou les chambres de commerce. Nous avons une conception partenariale et non régalienne de l’action publique", affirme Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d’Ile-de-France, en ouverture des états généraux de l’apprentissage qui se sont tenus jeudi 10 juillet 2014 (1). La responsabilité des différents acteurs (État, collectivités locales, employeurs…) dans la baisse des embauches en apprentissage en 2013 a notamment été débattue à l’occasion d’une présentation d’un sondage sur les attentes des employeurs en matière d’apprentissage.
"Tout jeune en CFA doit être accueilli en entreprise et un objectif de 500 000 jeunes en apprentissage doit être atteint en 2017", rappelle la feuille de route sociale 2014-2015 publiée mercredi 9 juillet 2014, à l’issue de la troisième conférence sociale. Il s’agit d'"un engagement collectif de l’État, des régions, des partenaires sociaux et des autres acteurs concernés" qui se concrétisera par un "plan de relance de l’apprentissage" détaillé par le gouvernement. Le document apporte des précisions aux annonces faites par Manuel Valls et François Hollande, notamment sur les mesures financières à venir, et annonce une campagne de communication pour la rentrée, une concertation dans la fonction publique sur l’apprentissage ainsi que la mise en œuvre de parcours combinant statut scolaire et apprentissage dans les lycées et les CFA.
"Nous regrettons profondément la disparition du FNDMA (Fonds national de développement et de modernisation de l’apprentissage) qui permettait à l’État d’accompagner les politiques régionales volontaristes en faveur de l’apprentissage", déclare Alain Griset, président de l’APCMA, mercredi 28 mai 2014 à l’occasion de l’assemblée générale de son organisation. Il se dit aussi inquiet sur les modalités de répartition de la taxe au sein des futurs Octa régionaux interconsulaires et souhaite une intervention du ministère du Travail. Autres sujets abordés : les nouvelles règles encadrant les travaux dangereux pour les apprentis mineurs et la diminution des ressources fiscales du réseau. "C’est mon rôle […] de protéger ces jeunes contre les accidents du travail", lui a répondu François Rebsamen, ministre du Travail, présent lors de son discours.
Comment va s’organiser le dialogue entre CCI, chambres de métiers et de l’artisanat et l’exécutif régional pour élaborer les priorités de la politique d’apprentissage régionale ? C’est l’une des principales thématiques débattues le 22 mai 2014 lors d'une journée organisée par CCI France sur la réforme de l’apprentissage, qui s'est conclue par une intervention de François Rebsamen, ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social. Si la région Languedoc-Roussillon semble être un exemple en matière de partenariat réussi entre acteurs publics et privés, les inquiétudes demeurent dans certaines branches professionnelles et au sein de l’APCMA s’agissant de la répartition de la taxe d’apprentissage et de la construction de l’offre de formation professionnelle initiale.