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Selon l’Unef, "14 établissements pratiquent les frais illégaux" pour l’inscription des étudiants. L’organisation détaille ces "pratiques illégales" dans son dossier, publié mercredi 16 juillet 2014 pour la dixième année consécutive (lire sur AEF). Pour la CPU en revanche, ces frais "concernent des services complémentaires non obligatoires". L’Unef s’indigne par ailleurs de ce que 33 universités sélectionneraient les étudiants à l’entrée de la licence et du master (lire sur AEF). Elle interpelle donc le gouvernement et revendique un plan d’investissement à hauteur de 1,6 milliard d’euros, un changement du mode de financement des universités et l’utilisation des crédits des nouveaux investissements d’avenir pour financer des plans locaux pour la réussite des étudiants.
Quelles sont les politiques en matière de frais d’inscription et d’aides aux étudiants dans les pays européens ? Un rapport de l’IGF et de l’IGAENR sur la vie étudiante, daté de novembre 2013 et qu’AEF s’est procuré, présente une série de données fournies par plusieurs ambassades françaises. Ainsi, en Allemagne, les frais d’inscription dans les établissements publics étaient en 2009 de 270 euros par semestre. En Espagne, cela peut varier du simple au triple selon la région. Les études supérieures sont en revanche gratuites en Finlande et de 70 euros par semestre, en moyenne, en Norvège. Les cas italiens, hollandais et du Royaume-Uni sont également évoqués.
Si l'Unef, la Fage et PDE s'opposent à la sélection en master telle qu'elle existe aujourd'hui, c'est-à-dire entre la première et la deuxième années de ce cycle, leurs propositions de réforme divergent. PDE souhaite un "décalage de la sélection à l'entrée du master", à l'instar de la CPU (Conférence des présidents d'université), tandis que la Fage et l'Unef sont toutes deux contre toute sélection. Mais Julien Blanchet, président de la Fage, estime "indispensable" d'accompagner la suppression de la sélection en master par la création d'une plate-forme "admission post-licence", construite sur le modèle d'APB. In fine, afin d'examiner ces propositions, PDE et la Fage demandent "maintenant" l'ouverture de ce dossier, tandis que l'Unef souhaite que le débat soit posé "de manière plus large et plus politique, dans le cadre de la Stranes".
L'Unef « s'oppose à l'augmentation généralisée des frais de scolarité à l'université Paris-Dauphine à la rentrée 2014 », indique l'organisation dans un communiqué, mardi 4 mars 2014, au lendemain du CA (conseil d'administration) ayant adopté le projet de la direction par 25 voix pour et 18 voix contre. Selon l'Unef, les hausses, de 20 à 30 euros en premier cycle, se concentreraient en majorité sur des formations de master, pouvant atteindre 41 %. Les droits des étudiants étrangers passent, eux, de 3 150 euros à 6 000 euros. Par ailleurs, l'Unef a déposé un recours au Conseil d'État contre l'augmentation des droits d'inscription dans les écoles de l'Institut Mines-Télécom (AEF n°471146).