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L’Unef publie un "classement des 33 universités qui pratiquent une sélection illégale", de la licence au master, mercredi 16 juillet 2014, en même temps que son dixième "palmarès" des établissements pratiquant des frais d’inscription illégaux (lire sur AEF). L’an dernier, pour la première fois, l’organisation étudiante publiait un "palmarès des licences sélectives illégales". L’Unef fait également un point sur la réduction des capacités d’accueil, qui entraîne "un parcours du combattant pour les bacheliers" souhaitant poursuivre des études supérieures. Elle demande aux recteurs "d’organiser des commissions académiques, comportant des représentants étudiants". Réagissant à ces accusations, Gilles Roussel (CPU) indique à AEF que toutes les pratiques mentionnées sont visibles sur APB, un site géré par le ministère, qui dès lors "aurait réagi s'il y avait quelque chose d'illégal".
L'Unef publie pour la première fois un « palmarès des licences sélectives illégales » dans 27 établissements (1), lundi 22 juillet 2013, en même temps que son neuvième « palmarès » des établissements pratiquant des frais d'inscription illégaux (AEF n°185009). « Ces pratiques sélectives poussent les étudiants sans solution dans les bras du secteur privé », estime l'organisation étudiante, exigeant « la garantie effective pour chaque bachelier de pouvoir s'inscrire dans la filière de son choix ». Pour la CPU, « les universités ont pour vocation de faire réussir les étudiants, pas de les accueillir dans de mauvaises conditions ». Le MESR rappelle dans un communiqué de presse « la priorité » que constitue la réussite étudiante dans la loi ESR, mais n'évoque pas directement la sélection.
« Aucune sélection à l'entrée de l'université n'est prévue dans le projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche, qui sera examiné à l'Assemblée nationale le 13 mai prochain. [Ce texte] place au contraire la démocratisation de l'enseignement supérieur au cœur de ses priorités. » Voilà ce qu'indique la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, dans un communiqué rendu public jeudi 4 avril 2013. Il s'inscrit « en réaction aux inquiétudes formulées par certaines organisations », et notamment par la Fage dont est membre l'Anemf (Association nationale des étudiants en médecine de France). Dans un communiqué publié le même jour, la Fage « condamne la sélection à l'entrée de l'université » dont le projet de loi « porte le germe », et estime que « le gouvernement de Jean-Marc Ayrault choisit ainsi de stopper net toute démocratisation de l'enseignement supérieur. » Elle « appelle l'ensemble des parlementaires à faire barrage à toute disposition allant à l'encontre » de cette démocratisation.
« La dévaluation des licences est paradoxale car les licences ne fonctionnent pas si mal que cela, bien mieux que la réputation qu'elles ont », affirme Martin Andler, professeur de mathématiques à l'université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, dans un article « Sauver la licence » publié sur le blog de Jean-François Mela, professeur de mathématiques à l'université Paris-XIII Nord, le 27 mai 2012. Martin Andler est par ailleurs membre du groupe d'experts de Terra Nova travaillant sur l'enseignement supérieur et la recherche, et président d'une association de promotion des mathématiques, Animath. Il explique dans cet article que la lutte contre l'échec en licence, la « priorité affirmée du candidat François Hollande » (AEF n°219898), « est avant tout lié à un problème d'orientation », le choix de l'université se faisant la plupart du temps « par défaut ». Chiffres à l'appui, il constate pourtant que « la majorité » des étudiants réussissent en licence et « se voient ouvrir des perspectives intéressantes » et indique qu' « il y a par ailleurs de nombreuses raisons de vouloir maintenir un enseignement universitaire généraliste de qualité dans notre pays ».