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L’Institut Montaigne publie le vendredi 11 juillet 2014 son rapport "Gaz de schiste : comment avancer", avec pour ambition de "réouvrir le débat" sur cette énergie, en évaluant "la place du gaz naturel dans le mix énergétique français et européen" et en inscrivant "cette discussion dans le débat en cours sur la transition énergétique". L’étude juge ainsi que "le refus de développer l’exploitation des hydrocarbures dits 'non conventionnels', et notamment le gaz de schiste, a créé un différentiel de compétitivité très important entre l’Europe et les États-Unis et interroge la sécurité d’approvisionnement de la France". Le rapport estime en outre que "l’impact environnemental du gaz de schiste est tout à fait maîtrisable en raison des progrès technologiques et dans un cadre réglementaire ambitieux pour l’environnement".
"Le développement du gaz de schiste en France et en Europe ne suffira pas à résoudre les problèmes de compétitivité de l’industrie chimique ni à rééquilibrer les écarts avec les États-Unis", constate Benoît Lemaignan, membre du cabinet de conseil Carbone 4, lors de la restitution des travaux sur les enjeux économiques des hydrocarbures non conventionnels pour la filière chimique en France, commandée par l’UIC, jeudi 10 juillet 2014. La fédération professionnelle met elle en garde contre "les dangers de l’inaction européenne face aux conséquences de la renaissance de l’industrie américaine" et demande "une stratégie gaz" en France. Elle plaide ainsi pour l’exploration du potentiel en hydrocarbures non conventionnels de la France ainsi que la reconnaissance des enjeux de compétitivité des industriels gazo-intensifs. Selon elle, 10 000 emplois directs et 32 sites sont menacés.
L'Allemagne prévoit de modifier sa législation en vue de permettre la fracturation hydraulique, affirme mercredi 4 juin 2014 la presse allemande. Elle précise que la fracturation hydraulique sera "étroitement encadrée", avec une étude d’impact environnemental et une interdiction dans les zones marines protégées. À cette nouvelle réglementation relative aux études d’impact environnemental pour les projets miniers s'ajoute une nécessaire révision de la loi sur l’eau. Ces changements législatifs pourraient entrer en vigueur en 2015. En janvier, la Commission européenne a présenté ses recommandations sur les "principes minimaux" communs aux États membres avant tout projet d’exploration et d’exploitation des gaz de schiste par technique de la fracturation hydraulique (lire sur AEF).
S'il serait dommage de s’interdire toute recherche, l’impact économique des gaz de schiste en Europe s’annonce faible, relève le rapport Barbier mercredi 30 avril 2014. Selon les auditions menées par la mission d’information parlementaire sur l’impact économique des gaz de schiste aux États-Unis