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L’ensemble des organisations patronales de la branche des industries chimiques et la FCE-CFDT ont signé jeudi 10 juillet 2014 le premier accord relatif à l’emploi ouvert dans le cadre des négociations de branche ouvertes autour du pacte de responsabilité. Le texte définit des engagements sur le recrutement à hauteur de 47 000 emplois sur trois ans en CDI principalement, l’accueil de 5 000 jeunes en plus par an en alternance, l’accroissement de 10 % du nombre de jeunes de moins de 26 ans, et un taux amélioré à 26,5 % du maintien dans l’emploi des seniors de plus de 50 ans, indique la CFDT dans un communiqué. Le texte est ouvert à signature des autres organisations syndicales jusqu’au 18 juillet. "La représentativité de la CFDT s’élève à 30 %. Sauf dénonciation, l’accord sera validé même si aucun autre syndicat ne signe", indique à l'AEF Daniel Morel, délégué fédéral FCE-CFDT Chimie.
"Parmi les branches adhérentes au Medef, 24 auront débuté ou finalisé des discussions avec les syndicats avant le début de la conférence sociale de juillet, ce qui représente près de 8 millions de salariés", indique l’organisation patronale dans un communiqué vendredi 13 juin 2014, à l’issue d’une réunion de suivi d’avancement des discussions lancées dans le cadre du pacte de responsabilité. Certaines branches ont souligné que "la combinaison de leurs difficultés économiques actuelles, ainsi que le lancement de nouvelles mesures contraignantes de la part des pouvoirs publics, rendaient difficile la conclusion des discussions". Le Medef dit avoir mis à leur disposition une "recommandation méthodologique" et organisé des partages d’expérience, pour faciliter "la tenue des objectifs". Il estime à ce stade être "en ligne avec les objectifs fixés par le relevé de conclusions du 5 mars".
Les branches professionnelles entament sans grand enthousiasme leurs travaux dans le cadre du pacte de responsabilité. Le 5 mars 2014, dans leur relevé de conclusion, les partenaires sociaux au niveau interprofessionnel ont renvoyé aux branches le soin d’ouvrir des discussions, en vue de définir des objectifs quantitatifs et qualitatifs en termes d’emploi en contrepartie de la baisse des charges sur le travail et des contraintes qui pèsent sur l’activité des entreprises. Pour la plupart des branches, l’essentiel du travail a pour l’instant consisté à fixer une méthode, un calendrier et des thèmes de discussion. Aucun engagement chiffré n’a encore été proposé. Une condition pourtant exigée par l’exécutif dans le cadre du pacte de responsabilité. Le gouvernement a d’ailleurs précisé que les discussions seront suivies "de près", en amont de la conférence sociale de juillet (lire sur AEF).
Le mercredi 7 mai 2014 s’est tenue la première réunion de négociation de la branche métallurgie dans le cadre du pacte de responsabilité, indique la FGMM CFDT dans un communiqué. Lors de cette réunion, un projet de "document-programme" intitulé "Pacte social pour les industries de la métallurgie" a été discuté. Ce dernier "établit les thèmes qui feront l’objet d’engagements de la branche (dialogue économique, emploi et la qualité de l’emploi, développement des compétences et des qualifications), et définit des éléments de méthode et de suivi, ainsi qu’un calendrier de mise en œuvre qui s’étale du 7 mai 2014 jusque dans le courant de l’année 2015, selon les sujets traités. Une négociation qui sera observée de près par le gouvernement, qui entend assurer un "suivi très régulier" des différentes négociations de branche attendues (Lire sur AEF).