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Le test Pisa est un processus qui ne cesse d’évoluer, et l’édition 2015 comportera deux nouveautés, explique à AEF Tue Halgreen, analyste à la direction de l’éducation de l’OCDE le 8 juillet 2014. Il participe à la réunion du conseil de l’International confederation of principals (1), du 7 au 12 juillet 2014 à Poitiers et Bordeaux. Pour la première fois, la capacité des élèves à résoudre un problème de manière collaborative sera évaluée. Et le test s’effectuera sur ordinateur, "un moyen de le rendre plus attractif pour les élèves et de les motiver davantage". Dans une interview à AEF, l’analyste explique l’importance pour l’OCDE de recevoir des retours de la part des acteurs concernés par Pisa. Il souligne, s’appuyant sur les résultats d’une enquête menée au Danemark, que les résultats obtenus dans Pisa ne "déterminent" pas l’avenir de l’élève.
Une centaine d’universitaires, chefs d’établissement et parents originaires des États-Unis, d’Angleterre, de Suède, de Nouvelle-Zélande ou du Canada, expriment au directeur du programme Pisa
Comment réagir après Pisa 2012 ? AEF a interrogé plusieurs scientifiques sur leur interprétation des résultats de la France (AEF n°468924) dans cette étude (1). Martin Andler, professeur à l'UVSQ, souligne l'utilité de travailler l'image des mathématiques, de renforcer la formation des enseignants, en assurant notamment une place aux disciplines scientifiques dans toutes les sections du lycée. Pierre Léna, membre de l'Académie des sciences, regrette que seule la moitié des classes de primaire « fassent des sciences » et prône le développement de l'EIST. Christophe Soulé, délégué de la section « mathématiques » de l'Académie des Sciences demande que l'on accorde davantage d'heures à cette discipline. Bertrand Monthubert, président de l'université Toulouse III - Paul Sabatier, insiste sur l'importance de faire interagir les élèves avec les chercheurs.
« Il n'y a absolument pas de problème de manque de professeurs qualifiés, la France est même mieux classée que la moyenne OCDE sur ce thème », déclare Éric Charbonnier, analyste à la direction de l'éducation de l'OCDE, lors de la conférence de presse de présentation des résultats de Pisa 2012, mardi 3 décembre 2013. « Il n'y a pas de pénurie d'enseignants dans les établissements et les enseignants sont relativement jeunes », poursuit Éric Charbonnier. Tandis qu'en Italie, plus de 70 % des enseignants ont plus de 50 ans, en France « beaucoup d'enseignants ont moins de 40 ans, illustre-t-il. « En termes de RH, il y a des moyens en France, il n'y a pas de manque », affirme Éric Charbonnier (1). Cependant, « les salaires statutaires y sont plus bas qu'en moyenne dans les pays de l'OCDE ». La Corée et l'Allemagne font partie des pays qui « offrent les meilleurs salaires » aux enseignants.
En juin 2018, l’Anact lançait un appel à projets financés par le Fonds pour l’amélioration des conditions de travail (Fact) sur le maintien en emploi des personnes fragilisées par des problèmes de santé ou des situations de handicap. Quatre ans plus tard, l’Agence publie un "cahier" visant à capitaliser sur les expériences réalisées dans ce cadre. Les porteurs de projets, réunis à l’occasion d’un séminaire, y évoquent les actions menées et formulent des recommandations.