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Sur les 8,055 milliards d’euros d’aides alloués à la France par l’UE au titre des fonds Feder et FC, entre 2007 et 2012, près de 364 millions sont allés aux énergies renouvelables, soit 4,5 % du montant total, chiffre la Cour des comptes européenne, dans un rapport publié mardi 8 juillet 2014. L’étude mesure également si les investissements ont produit de bons résultats dans la perspective de l’objectif 2020 de 20 % d’énergies renouvelables dans l’UE et a pour cela audité 24 projets de production. La Cour souligne que le soutien apporté par ces fonds "n’a pas constitué une utilisation optimale des ressources" et explique que "des améliorations sont nécessaires si l’on souhaite maximiser la contribution des financements de l’UE" et demande à la Commission européenne "d’insister sur l’importance du rapport coût-efficacité dans les programmes d’aide cofinancés par l’Union".
FNE (France nature environnement) exprime, jeudi 27 janvier 2011, sa crainte de voir le « passage du concept d'énergie renouvelable à celui d'énergie décarbonée », afin « d'intégrer le nucléaire dans les objectifs de l'UE », lors du Conseil européen du 4 février prochain consacré aux questions d'énergie et d'innovation. La réaction de FNE fait suite au déplacement du ministre de l'Énergie Éric Besson en Italie les 20 et 21 janvier : « L'Italie soutiendra les propositions de la France pour une économie décarbonée et la promotion des standards de sûreté nucléaire les plus élevés », indique le ministère. Dans la version provisoire des conclusions du Conseil, dont AEF a obtenu une copie, le terme « nucléaire » n'apparaît qu'une seule fois sous la mention de « promotion de hauts standards de sécurité nucléaire ». Le terme « d'économie décarbonée » n'apparaît pas.
La France, la Suède, le Danemark, l'Allemagne, le Pays-Bas, le Luxembourg, le Royaume-Uni, l'Irlande et la Belgique ont signé à Bruxelles une déclaration politique pour un « réseau offshore des mers du nord » de l'Europe, lundi 7 décembre 2009 en marge du Conseil Énergie. « Cette déclaration doit aboutir à terme à la création d'un large réseau d'interconnexion des parcs éoliens installés dans les mers du nord », indiquent les services du ministre belge de l'Énergie et du Climat Paul Magnette.