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Un rapport de l’IGAENR, publié début juillet 2014 et portant sur "l’exercice 2013" de l’A2E2F, souligne "la nécessité de permettre aux agences nationales de pouvoir disposer d’un pilotage plus fort et plus indépendant des obligations imposées par la Commission européenne représentant parfois un frein au bon développement des actions nationales". Les auteurs du texte, Jacques Haudebourg et Jean-Michel Alfandari, pointent par ailleurs "toute la qualité" de l’organisation et des personnels de l’A2E2F mais veulent "s’assurer de l’adéquation entre les ressources humaines de l’agence et la charge de travail induite par la nouvelle convention et des financements en augmentation". Ils s’inquiètent enfin de la demande de mobilités dans le domaine de l’enseignement supérieur qui, "partout en Europe, semble marquer le pas".
"Si le dispositif Erasmus est conforme aux valeurs républicaines de mérite et d'excellence, il reste à conforter en termes démocratiques d'accessibilité et d'ouverture à des publics plus diversifiés culturellement, plus éloignés de l'idée de mobilité", affirme la députée Sandrine Doucet (SRC, Gironde) dans son rapport d'information "La démocratisation d’Erasmus : bilan et perspectives", paru en mars 2014. "Outre que la compensation financière n'est souvent pas suffisante pour couvrir le coût d'une mobilité à l'étranger, de nombreux obstacles ou freins, à la fois subjectifs et objectifs, expliquent que la démocratisation d'Erasmus ne soit pas complète", poursuit Sandrine Doucet, qui revient également sur les avantages du programme européen et sur les apports d'Erasmus+. L'A2E2F dévoile par ailleurs les résultats d'une étude TNS Sofres sur l'image d'Erasmus en France.
« Le nouveau programme de l'Union européenne pour l'éducation, la formation, la jeunesse et le sport », Erasmus+, a été approuvé mardi 19 novembre 2013 par le Parlement européen. Ce programme, qui doit entrer en vigueur en janvier 2014, « sera doté d'un budget de 14,7 milliards d'euros […] pour la période 2014-2020 ». Cela représente une augmentation du budget de 40 % par rapport aux programmes actuels (1). « Plus de 4 millions de personnes bénéficieront d'une aide pour aller étudier, suivre une formation, travailler ou faire du bénévolat à l'étranger, dont plus de 500 000 jeunes désireux de participer à des échanges ou de faire du bénévolat à l'étranger », affirme la Commission européenne. L'adoption par le Conseil (États membres) est prévue en décembre 2013. Ce programme, qui débutera en janvier 2014, apportera « un appui financier aux enseignants ». 800 000 d'entre eux sont concernés, ainsi que 125 000 écoles.