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Le ministre de l’Intérieur et la garde des Sceaux demandent aux préfets de constituer un "réseau" de "référents de confiance" au sein des administrations et des partenaires de l’État dans chaque département afin de lutter contre la radicalisation violente et les filières djihadistes. Pour "améliorer la circulation et le partage des informations", les préfets devront inviter "les chefs de service des administrations et les responsables des organismes membres de l’état-major de sécurité (lire l'encadré) à instituer au sein de leur administration un référent de confiance", demandent Bernard Cazeneuve et Christiane Taubira dans une circulaire datée du mercredi 25 juin 2014 à laquelle AEF a eu accès. "Issu de l’encadrement", le référent sera l’interlocuteur "des services [de la direction générale] de la sécurité intérieure, de la police ou la gendarmerie".
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, fait part de son "attachement au strict respect des équilibres de la réforme pénale telle qu’elle a été présentée au Parlement". Il intervenait lors de la première cérémonie de sortie d’école commune aux officiers et commissaires de police, organisée à l’ENSP de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (Rhône), vendredi 27 juin 2014. "Vous pouvez compter sur moi pour veiller scrupuleusement, ardemment au respect des équilibres du texte qui résultent d’arbitrages rendus l’été dernier par le président de la République." Bernard Cazeneuve détaille par ailleurs les priorités assignées aux nouveaux cadres de la police et le calendrier de plusieurs mesures attendues.
"Il convient […] de compléter notre législation" pour lutter contre la radicalisation et les filières terroristes, indique Bernard Cazeneuve, dans une communication présentée au conseil des ministres, mercredi 3 juin 2014. Le Parlement "sera saisi à l’été" sur "plusieurs points essentiels" : "l’interdiction des départs de ressortissants français majeurs liés à des activités terroristes" et "la capacité juridique des services français à mettre en œuvre des techniques d’investigation et des modalités d’exploitation de données qui ne leur sont pas encore ouvertes". Au 30 mai 2014, "près de 320 individus (français ou résidant en France) combattaient en Syrie". 126 "signalements utiles" ont été effectués via le numéro d’appel lancé fin avril 2014.
"Le parcours de Mehdi Nemmouche conduit une nouvelle fois à s’interroger sur la place de la prison dans un processus de radicalisation", indique sur son blog le président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas, lundi 2 juin 2014. Le député PS du Finistère revient sur l’arrestation à Marseille du tueur présumé de quatre personnes au musée juif de Bruxelles, vendredi 30 mai 2014. Dans une interview sur Europe 1, lundi 2 juin, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve pointe pour sa part la problématique de "la diffusion d’une pensée radicale" en prison. Il précise qu’il travaillera sur ce point "en liaison avec Christiane Taubira". La ministre de l’Intérieur belge, Joëlle Milquet, souhaite quant à elle "plus que jamais faire de la lutte contre le radicalisme et le terrorisme une priorité politique et budgétaire, nationale et européenne".
Le projet de loi consacré à la sécurité, annoncé par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve en mai 2014 (lire sur AEF), sera présenté en conseil des ministres le mercredi 25 juin 2014, indique ce dernier sur Europe 1, lundi 2 juin 2014. Ce projet de loi comprendra un titre reprenant les dispositions annoncées, le 23 avril 2014, à travers le plan de "lutte contre la radicalisation violente et les filières terroristes" et un titre consacré à la sécurité privée. Il devrait également inclure des dispositions relatives à la lutte contre la cybercriminalité, selon des sources concordantes.
"L’émergence d’une nouvelle génération de terroristes aguerris, susceptible de frapper le territoire français, appelle de l’État une réaction déterminée, ferme et efficace", indique le compte rendu du conseil des ministres du mercredi 23 avril 2014. Lors de ce conseil, le ministre de l’Intérieur a présenté "une communication relative au plan de lutte contre la radicalisation violente et les filières terroristes". "La France est aujourd’hui confrontée à une menace grave, liée au basculement de plusieurs centaines de personnes dans l’engagement radical violent, le plus souvent en lien avec les filières terroristes syriennes", explique le document. "Une approche uniquement répressive ne suffira toutefois pas à endiguer ce phénomène", ajoute-t-il, précisant que "des actions préventives et visant à contredire les 'prêcheurs de haine' seront aussi mises en œuvre".