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Le comité des finances locales, dont les membres étaient réunis pour la première fois depuis leur renouvellement à la suite des élections municipales, a réélu à sa présidence André Laignel, maire (PS) d’Issoudun (Indre), mardi 1er juillet 2014. Le CFL a notamment adopté un projet de décret visant à actualiser la liste des communes ou EPCI devant ou non fournir un effort de production de logements locatifs sociaux supplémentaire, mais a refusé de donner un avis sur la mise en œuvre de la loi de programmation des finances publiques 2012-2017. Trois groupes de travail du comité, portant sur la baisse des dotations, la péréquation et la mise en œuvre du rapport Malvy-Lambert, doivent se réunir les 2, 8 et 9 juillet. Leurs propositions seront ensuite soumises au prochain CFL, le 16 juillet, qui étudiera également les préconisations du groupe de travail sur la réforme de la fiscalité locale.
La ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique, le secrétaire d’État au Budget et le secrétaire d’État à la Réforme territoriale, ont réuni mardi 24 juin 2014 un groupe de travail dédié à la réforme des finances locales, composé des présidents d’associations d’élus, du président du CFL et du secrétaire de la commission des finances au Sénat. Au programme de cette première réunion "trois sujets majeurs" : "la baisse de 11 milliards d’euros des dotations de l’État aux collectivités […]" - soit "3,67 milliards d’euros par an entre 2015 et 2017" -, "la réforme de l’architecture des concours financiers de l’État [et] les suites à donner aux préconisations du rapport Lambert-Malvy". À l’issue de cette rencontre, le bloc communal, via ses associations représentatives, "demande que sa contribution soit juste et équitable par rapport aux autres niveaux de collectivités".
Estimant que "les collectivités locales, et en premier lieu les communes et leurs intercommunalités, risquent d’être massivement confrontées à des difficultés financières d’une gravité exceptionnelle" en raison de la baisse des dotations de l'État de 11 milliards d'euros, l'AMF entend "mener une action forte et collective pour alerter solennellement les pouvoirs publics sur l’impact des mesures annoncées". L'association fait savoir, jeudi 12 juin 2014, qu'elle "adressera à l’ensemble des maires et présidents d’intercommunalité une motion de soutien aux demandes [qu'elle porte], qu’ils pourront soumettre à leur conseil municipal ou communautaire", et ce afin de "réclamer au gouvernement le réexamen du dispositif envisagé". Elle réitère sa demande de "création urgente d’une véritable instance nationale de dialogue et de négociation entre l’État et les représentants des collectivités".
Deux jours après la présentation par Manuel Valls de son plan d’économies de 50 milliards d’euros sur 2015-2017, dont 11 proviendraient des collectivités locales (lire sur AEF), l’AMF, l’AMGVF et l’Acuf font part de leur inquiétude. "Cette baisse, plus forte qu’annoncée lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre