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"Les business schools sont les établissements d’enseignement supérieur les plus mondialisés et les plus directement confrontés à la compétition internationale. Cela crée une tension sur elles, pour le meilleur et pour le pire", estime Jean-Michel Blanquer dans une interview à AEF, un an après son arrivée à la tête de l’Essec. Il souhaite que celle-ci, qu’il définit comme "une école des 'arts et des sciences du management'", porte "une vision de la société, un sens du débat, une capacité à produire de la diversité et de l’innovation sans se contenter de créer de l’expertise". Il revient aussi sur l’important déficit financier de l’école à son arrivée et assure qu’elle a maintenant trouvé "les éléments de la mutation de son modèle économique". Enfin, il évoque la Comue "Université Paris-Seine" en gestation avec l’université de Cergy et son projet de "cité universitaire internationale".
« Notre objectif est d'être une organisation engageante, c'est-à-dire qui s'engage dans la société et qui provoque l'engagement de ses étudiants », annonce Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'Essec depuis juillet 2013, lors de sa première conférence de presse, le 11 février 2014. Il présente le plan stratégique 2014-2020 de l'école de management, intitulé « Essec 3i » pour « innovation, implication, internationalisation », et met au coeur de son discours le concept de « design learning », ou « capacité à dessiner son destin ». Il souhaite également faire de l'Essec une école « multipolaire », présente à Singapour mais aussi « en Afrique et en Amérique ». Enfin, il insiste sur la notion de « transversalité » et annonce des collaborations poussées avec Centrale, l'université de Cergy-Pontoise et Paris-II, dans le but de « mettre ensemble de la différence pour produire de l'innovation ». Le plan s'accompagne d'une nouvelle signature : « L'esprit pionnier ».
« Le moment est venu de refonder le contrat social qui lie l'école et ses alumni », estime Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'Essec, dans l'entretien qu'il accorde à la revue des anciens élèves de décembre-janvier 2014, et dans lequel il détaille sa méthode de travail pour « faire émerger le projet stratégique Essec 2020 ». Jean-Michel Blanquer, nommé à la tête de l'Essec le 1er juillet 2013 (AEF n°189692), ne s'est pas encore exprimé publiquement sur son projet pour l'école. Il dévoile cependant ses premiers axes de réflexion à la revue « Reflets » et indique que « les autres pistes qui s'offrent [à l'Essec] pour enclencher [sa] transformation seront précisées au début de l'année 2014 ». « L'école est confrontée à des défis majeurs mis en lumière par différents classements ces dernières années », dit-il. « Ces enquêtes identifient des faiblesses » qui doivent inviter l'école à s'interroger « sur [son] fonctionnement, et peut-être même sur [son] modèle ».