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"Le CNRS a fait le choix d'être actionnaire de toutes les Satt" qui, parce qu'elles sont sur le terrain, peuvent "aller plus vite" et "faire de la maturation efficace", dans une "bonne articulation" avec sa propre structure nationale de valorisation, indique Alain Fuchs, président du CNRS, le 25 juin 2014. Auditionné par la MEC (mission d'évaluation et de contrôle) de l'Assemblée nationale sur la gestion des investissements d'avenir, il déclare notamment : "Il ne faut pas faire le procès des Satt sans leur avoir laissé le temps nécessaire pour faire leurs preuves", assurant que le CNRS "fait le maximum pour que ça marche". Au cours de son audition, Alain Fuchs revient également sur les politiques de site, la conduite des investissements d'avenir et leur impact sur les autres canaux de financement, ainsi que sur la question des coûts indirects des projets de recherche.
Les Satt annoncent la création de leur association "afin de mutualiser leurs moyens et actions, afficher une communication commune pour assurer la promotion du dispositif constitué par l’ensemble des Satt et conduire des actions partagées et accroître leur visibilité", déclare à AEF Olivier Fréneaux, président de l’association, par ailleurs président de la Satt Sud-Est, mardi 13 mai 2014. Philippe Nérin, président de la Satt AxLR (Languedoc-Roussillon) est trésorier, Céline Clausener, directrice des relations extérieures de la Satt Idfinnov, par délégation de son président Christian Estève, secrétaire. Les trois membres du bureau sont élus à l’unanimité. "Nous ne sommes pas dans une logique de polémiques, nous voulons simplement afficher ce que l’on fait pour que la France s’aperçoive que notre dispositif est unique au monde", précise Olivier Fréneaux.
"Les régions disposeront de tous les leviers nécessaires pour assurer, aux côtés de l’État, dans les territoires, la responsabilité du développement économique, de l’innovation et de l’internationalisation des entreprises." C’est ce que prévoit le second texte
"Il y a encore un an, on pouvait noter une certaine opposition entre les pôles de compétitivité et les Satt (sociétés d’accélération du transfert de technologie). Nous pouvons constater aujourd’hui qu’une synergie positive s’est mise en place entre ces acteurs dans les territoires", observe Ludovic Valadier, responsable du département "économie de la connaissance" de la Caisse des dépôts. Il s’exprime à un déjeuner réunissant une quinzaine de responsables de Satt, de pôles de compétitivité et de R&D de grands groupes, lors des RUE (rencontres universités-entreprises), le 20 mars 2014 à Paris. Évoquant le rôle des Satt et des pôles dans l’écosystème de l’innovation, les participants soulèvent aussi des questions qui restent ouvertes sur la gestion des contrats de recherche par les Satt, le mode de transfert des projets qu’elles maturent et la valorisation de la propriété intellectuelle.