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Les syndicats de police doivent examiner, mercredi 2 juillet 2014, lors d’un comité technique pour les CRS, la suppression de quatre des sept "délégations" de compagnies républicaines de sécurité présentes sur le territoire. Le projet d’arrêté, présenté une première fois devant le comité technique le 17 juin 2014, avait été rejeté par l’ensemble des syndicats représentés (voir encadré). Après la deuxième délibération du comité technique, le texte pourra être promulgué quelle que soit la position des syndicats. Pour Alliance police nationale, la fermeture des délégations constitue un "caprice administratif" et une "erreur". Unité SGP police-FO évoque, dans un tract, son "opposition ferme" au projet, une position partagée par l’Unsa police. Selon les syndicats, les effectifs concernés par la fermeture sont de l’ordre d’une vingtaine en tout.
"L'avenir" passera par "un regroupement des unités de CRS sur des sites complexes présents sur les grandes métropoles, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Rennes, Paris, Metz, Lille et Lyon". C’est ce qu’affirme Philippe Klayman, directeur central des compagnies républicaines de sécurité, lors de son audition par la mission d’information sur la lutte contre l’insécurité sur tout le territoire de l'Assemblée nationale, mardi 15 avril 2014. Il préconise en effet "une révision de l'implantation territoriale, qui n’a pratiquement pas changé depuis 1944". Il affirme par ailleurs que "le contexte budgétaire de plus en plus contraint peut avoir des conséquences opérationnelles non négligeables" sur les missions des CRS et souligne que les "missions permanentes" attribuées aux CRS, notamment dans les ZSP, "viennent rigidifier leur capacité à s’adapter en tout temps et en tout lieu".
Jean-Marc Ayrault annonce l'envoi d'une CRS à Marseille et de 24 policiers pour renforcer la police judiciaire, mardi 20 août 2013. Le Premier ministre s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée au lendemain d'un nouvel homicide dans les quartiers Nord de Marseille. Évoquant les mesures annoncées lors de la réunion interministérielle du 6 septembre 2012 (AEF Sécurité globale n°207509 et n°207510), il estime que « les résultats sont là », mais qu'ils ne sont pas « suffisants par rapport à la demande sociale ». Jean-Marc Ayrault assure ainsi que « la petite délinquance est en baisse ». Il indique que les atteintes aux personnes sont en baisse de 14 %, les atteintes aux biens de 9 %, les vols avec violences de 18 %, les cambriolages de 20 %.
La Cour des comptes recommande d' « étudier l'option d'un désengagement des CRS du secours en montagne et sa prise en charge complète dans les secteurs concernés par les unités spécialisées de la gendarmerie ». Dans un rapport sur l'organisation du secours en montagne et de la surveillance des plages, publié mercredi 14 novembre 2012, elle constate que « l'organisation de la gendarmerie, ainsi que le principe de disponibilité permanente auquel sont astreints les militaires, leur permettent de répondre aux mêmes besoins opérationnels à moindre coût ». La Cour des comptes précise que « l'organisation territoriale des CRS dans le domaine du secours en montagne s'appuie sur six sections et détachements dont l'implantation n'a pas évolué, sauf pour une, depuis 1958 » et que « leur commandement n'est pas unifié ».