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"Si tout le monde roulait à 90 km/h, il n’y aurait pas de radars. Avec le CIR, c’est la même chose : certains cabinets enfreignent les règles et entraînent des PME avec eux, alors il faut agir", déclare Philippe Berna, récemment nommé délégué innovation auprès de Pierre Pelouzet, médiateur inter-entreprises. Il s’exprime lors d’une table ronde du congrès Curie intitulée "médiation de l’innovation : peut-on y avoir recours ?", mardi 24 juin 2014 à Clermont-Ferrand (lire sur AEF). Pour Pierre Pelouzet, il faut "identifier les cabinets qui ne sont pas de bon conseil" et la médiation va "probablement labelliser certains cabinets". Elle va aussi "améliorer l’utilisation du CIR et du CII ; améliorer les mécanismes de transfert entre acteurs de la recherche publique ; améliorer la protection de la PI en lien avec l’Inpi ; déployer la charte PME innovantes au secteur privé".
« Le constat est que les relations entre PME ou grands groupes ne fonctionnement pas, c'est l'histoire des rendez-vous manqués », déclare Étienne Piot, président du pôle de compétitivité Arve-industries (Rhône-Alpes) lors de la 13e journée nationale des pôles de compétitivité organisée à Bercy, vendredi 24 janvier 2014. Il participe à une table ronde intitulée : « Relations entre PME et grands groupes : je t'aime moi non plus ». « Il est prouvé que les entreprises qui ont un succès durable sont celles qui ont bien intégré leur tissu de partenaires. En France, nous avons du mal à le comprendre », poursuit-il. « Réveillez-vous, braves gens ! Il ne s'agit pas d'avaler les sous-traitants mais de les intégrer dans une stratégie long terme », lance Étienne Piot. « Effectivement, ces relations sont dures et conflictuelles », corrobore Pierre Pelouzet, médiateur de la relation inter-entreprises et de l'innovation depuis décembre (AEF n°468919).
« Les PME ont du mal à se faire reconnaître et référencer d'une part par les pôles R&D des grands groupes, mais plus encore par leurs services des achats. J'attendais du rapport Beylat-Tambourin un rééquilibrage entre ce qui se passe en amont avec la R&D et ce qui se passe en aval avec la contractualisation (AEF n°192222). Or, les politiques vont plus vers le soutien à la recherche. » C'est ce que déclare Philippe Berna, président du Comité Richelieu, lors d'une réunion du club « recherche et innovation » d'AEF, mardi 16 avril 2013 à Paris, avec comme invitée Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique (AEF n°191380). Une quinzaine de responsables R&D de grands groupes industriels et de responsables de PME innovantes participent à la rencontre (1).